Ayant sollicité auprès de l’instance mondiale, le report du match Algérie – Cameroun de la première journée des éliminatoires du Mondial 2018 suite à la bataille qu’il continue de livrer avec à la Fécafoot, le président d’Etoile Filante de Garoua vient de recevoir une réponse qui ne devrait pas lui plaire. Pour la FIFA, c’est une affaire interne.
La FIFA a tranché. Les Lions Indomptables du Cameroun vont bel et bien affronter les Fennecs d’Algérie le 09 octobre prochain, dans le cadre de la première journée du troisième tour des éliminatoires de la Coupe du monde de Russie 2018. L’instance internationale du football vient d’esquiver la demande adressée par Abdouraman Hamadou, au président de la Commission d’organisation de ce Mondial, pour le report de cette rencontre. La raison ? «La Fédération camerounaise de football n’est pas en mesure d’agir par l’entremise d’un Exécutif légal, car M. Tombi A Roko qui prétend être le président ne l’est en réalité pas», avait écrit le président d’Etoile Filante de Garoua, le 12 septembre dernier.
En réponse, la FIFA, dans un courrier signé ce mardi par Fatma Samoura, sa Secrétaire Générale, assure que « nous sommes malheureusement dans l’obligation de vous (Abdouraman Hamadou, Ndlr.) informer que cette affaire semble présenter un caractère exclusivement interne qui ne tombe pas sous la compétence des organes de la FIFA ». Par conséquent, « au vu de ce qui précède, la FIFA ne peut intervenir dans ce dossier ». Voilà qui devrait faire des heureux à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot).
Mais cette décision, qui reste imprécise tant elle ne s’attaque pas au fond de la question de légitimité, devrait probablement être rapidement attaquée devant le Tribunal Arbitral du Sport.
En effet, la demande de Mr Abdouraman Hamadou s’appuyait notamment sur l’annulation par la Chambre de conciliation et d’arbitrage du CNOSC, du processus électoral qui avait vu l’élection de Tombi A Roko Sidiki, à la présidence de la Fécafoot. Le président d’Etoile Filante de Garoua attend d’ailleurs le verdict du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) pour mettre définitivement un point final à cette affaire.
Arthur Wandji