Le vol d’un collier en or par Khalilou Fadiga, l’attaquant de la sélection sénégalaise au Mondial-2002, était la conséquence d’un « pari » entre joueurs, a expliqué mercredi à Séoul le président la Fédération sénégalaise de football, El Hadj Malick Sy.
Tout en reconnaissant les faits, il a estimé qu’il fallait ramener l’incident à sa « juste dimension. »
Fadiga avait dérobé le collier dimanche dans un magasin de Daegu (sud) où le Sénégal a établi son camp de base. Identifié par le système de vidéo-surveillance du magasin, il avait été brièvement interpellé mardi puis laissé en liberté après avoir fait des aveux et restitué le bijou.
Visiblement ennuyé par cette affaire à 48 heures du match d’ouverture du Mondial que le Sénégal doit jouer à Séoul contre la France, M. Sy a affirmé que l’incident n’avait pas perturbé le groupe.
« Tout est rentré dans l’ordre, les joueurs se sentent bien et Fadiga est entouré par la solidarité de tous », a-t-il indiqué peu après l’arrivée de l’équipe à l’hôtel Séoul Hilton de la capitale sud-coréenne mercredi en fin d’après-midi.
Le staff sénégalais a affirmé que l’affaire n’aurait pas d’incidence sur la participation du joueur au match de vendredi.
Fadiga, 27 ans, licencié à Auxerre (D1 française), s’est pour sa part abstenu de toute déclaration.
L’annonce de son interpellation mardi avait été accueillie avec incrédulité ou scepticisme au Sénégal, où la majeure partie de la presse y a vu l’expression d’une « guerre psychologique » orchestrée par les Français.
Seul le quotidien L’Info7 admettait qu’il s’agissait d’une « blague qui a mal tourné. »