Nouveau rebondissement dans le dossier du décès tragique d’Albert Ebossé Bojongo, footballeur Camerounais mort le 23 Août 2014 à l’issue d’un match de Championnat d’Algérie. Après la publication de l’autopsie menée par le Docteur André Mouné, médecin anatomo-pathologiste, la partie Algérienne, par la voix du Professeur Brahim Boulassel, réfute la thèse de l’assassinat et s’en remet au verdict – très attendu – du parquet de Tizou Ouzou.
Pour le Pr. Brahim Boulassel, «l’expertise thanatologique (autoptique) effectuée par les médecins camerounais ne reflète pas la réalité des choses, les constatations décrites ne sont pas objectives et ne répondent pas aux normes internationales de pratique en matière d’autopsie médico-légale, ni aux exigences attendues par le parquet requérant pour l’éclairer et surtout en matière de mort subite, suspecte ou violente… l’ouverture des cavités faite par un anatomopathologiste est une chose, mais l’interprétation des résultats faites par un médecin légiste requis est une autre chose».
Le chef de service de médecine l’égale du CHU de Tizi Ouzou va plus loin et réfute la thèse des médécins Camerounais : «l’autopsie de feu Ebossé a été réalisée dans de très bonnes conditions, les causes et les circonstances du décès sont connues, les enquêtes administratives, judiciaires et médico-légales, expertise thanatologiques (autopsie) sont bien conduites et concluantes, le rapport d’expertise, conformément à la réquisition du procureur, rédigé en équipe, clair, explicite illustré par des photographie affirmant la nature, les causes de la mort … »
Il faut dire que le rapport d’autopsie n’est qu’un élément parmi d’autres qui vont déterminer les causes de la mort et sa qualification. L’affaire est en cours, entre les mains de la justice et de la juridiction compétente (instruction) du tribunal de Tizi Ouzou qui devra se prononcer sur les circonstances du décès tragique d’Albert Ebossé Bojongo.
Une chose est certaine, les deux rapports contradictoires annoncent une longue procédure judiciaire qui se profile à l’horizon.
La rédaction avec El Watan