Il est désormais un secret de polichinelle que le pays des Lions indomptables est candidat à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2019. Mais la première interrogation que suscite cette information est de savoir si le Cameroun en a les moyens. L’année 2019 semble encore loin, et pourtant, les autorités sportives locales s’activent déjà sur ce dossier qui cristallise depuis la semaine dernière l’attention du Ministre des Sports et de l’Education physique, Adoum Fernand Garoua.
Il a achevé lundi par Yaoundé une tournée à, Douala, Garoua, Limbé et Bafoussam, les principales villes contenues dans le dossier du Cameroun, envoyé à la Confédération africaine de football. « La Caf nous a permis d’organiser la CAN des dames seniors en 2016 au Cameroun. Maintenant, pour la suite, la CAF a soumis un cahier de charge à tous les pays concurrents. Ce cahier de charge ne concerne pas seulement les infrastructures sportives ; il y a aussi les infrastructures dans les domaines de l’hébergement, de la restauration, de la santé, des transports, de la sécurité, des télécommunications, internet… Notre dossier est un dossier solide », a déclaré le patron des Sports au sortir d’une réunion d’évaluation de cette mission.
En plus de ces domaines connexes et indispensables à la compétition, Adoum Garoua s’est voulu réaliste en admettant l’énorme retard qu’accuse le Cameroun dans le domaine des infrastructures, notamment des stades, qui en majorité, ne sont pas encore disponibles. « Nous avons quelques faiblesses qu’il faut combler. Le stade de Yaoundé sera entièrement rénové. Il y aura la construction d’un deuxième stade à Olembé de 60 000 places. Le stade de la Réunification à Douala sera entièrement rénové, et on va construire un nouveau stade de 50 000 places. On va rénover entièrement le stade de Garoua et porter sa capacité à au moins 20 000 places », a promis Adoum Garoua. Il convient de rappeler que ce round-up du Ministre des Sports est précédé de celui qu’effectuera une mission conjointe Fifa-CAF au Cameroun dès le 11 mai prochain dans la cadre de l’inspection desdites infrastructures.