Par message-fax, le ministre des Sports a indiqué ce mardi, 9 avril 2013, à Iya Mohammed, le président de cette institution de continuer le processus électoral.
La nouvelle est tombée ce mardi soir par un message-Fax d’Adoum Garoua, le ministre des Sports, à Iya Mohammed, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), avec pour objet : « Elections à la Fécafoot et dans les Ligues décentralisées ». Adoum Garoua, écrit : « En accusant réception de votre correspondance en référence visé en objet et y faisant suite, j’ai l’honneur de vous inviter à la poursuite de l’exécution du calendrier des opérations électorales dans votre fédération en respect de la législation nationale et des principes sportifs internationaux ». Il donne ensuite quelques recommandations au président de la Fécafoot : « Je vous demande par la même occasion de vous entourer des précautions nécessaires pour éviter toute menace ou trouble à l’ordre public, qui pourrait résulter de l’organisation par votre fédération desdites opérations. A cet effet, vous voudriez bien me rendre compte des démarches que vous aurez effectuées dans ce sens et de leurs résultats ». Quant aux consultations élargies avec les acteurs du football, elles vont se poursuivre. Le calendrier de ces « consultations élargies des acteurs du football engagées par mon département ministériel et prévues pour se tenir du 9 au 23 avril 2013 ».
Ce 9 avril 2013, était le délai donné par la Fifa au président de la Fécafoot pour lui rendre compte des démarches faites auprès du ministre des Sports au sujet de ces élections.
« Nous vous saurons gré de bien vouloir nous tenir informés des démarches que vous aurez effectuées et de leurs résultats jusqu’au mardi, 9 avril 2013 au plus tard. Faute d’éléments concrets prouvant la fin de l’ingérence ministérielle, nous nous verrions alors obligés de porter la cas à la connaissance des organes de la Fifa appropriés, pour de plus amples considérations », avait inquiété la Fifa, dans sa correspondance signée de Jérôme Valcke, secrétaire général du 4 avril dernier.
Seulement, en l’état actuel des choses, ces élections ont été organisées dans certains départements et interdites dans d’autres. Selon certaines informations, il faudra vider déjà le contentieux né de celle-ci, parce que certains candidats ont crié au « flou » dans certaines localités.
Antoine Tella à Yaoundé