La suspension du président de Rangers FC de Bafut George Neba Shu par l’Association des Clubs d’Elite du Cameroun (ACEC) continue de faire réagir.
Le 10 mars dernier, le président de Rangers FC de Bafut, George Neba Shu a été suspendu par l’Association des Clubs d’Elite du Cameroun (ACEC). Le syndicat des clubs l’accuse d’atteinte grave à l’image de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) et son président Samuel Eto’o. « Une dictature pure et simple », a réagi sur Twitter, Rebecca Enonchong.
Lors d’un passage dans une émission de radio au Cameroun, le président de Rangers FC avait laissé entendre que : « Samuel Eto’o nous manque de respect, mais il veut qu’on le respecte. Ça ne se fait pas. On sait tous qu’il n’y a pas l’argent à la Fédération, il doit vous dire la vérité ». Si le Comité d’urgence du Bureau de l’ACEC estime que ces propos portent atteinte à l’image de la Fécafoot, nombre d’observateurs s’insurgent contre la pertinence de la suspension du président de Rangers FC. « Ce qu’il a dit est mauvais ? La critique est interdite par quel texte ? », s’interroge Rebecca Enonchong.
« Interdire la critique c’est de la dictature »
Selon la tech-entrepreneure, George Neba Shu n’a fait que critiquer la posture du président de la Fécafoot qui maintient le voile sur les chiffres du contrat signé avec le sponsor des championnats professionnels. « Il a critiqué, dit-elle. Qu’il ait raison ou pas, c’est son droit le plus absolu. Interdire la critique est lâche et c’est de la dictature. La dictature est dans la réaction à une critique. On n’interdit pas la critique ».