Il a connu une saison 2017-2018 des plus fructueuse avec une récolte totale de 22 buts en 38 rencontres, toute compétition confondue. Les plus grands clubs de l’Europe espéraient le recruter. La saison dernière, alors que les championnats balbutient, il subit une blessure très sérieuse qui le sort des terrains. Après une longue convalescence, il reprend, mais rechute. Son club le prend totalement en charge. Lorsque Clarence Seedorf le convoque pour le stage de la CAN 2019, il n’est pas encore tout à fait rétabli. Porto ne veut pas qu’il bouge, mais son patriotisme l’interpelle.
Mais il n’était pas encore rétabli, et aggravera sa blessure lors de ce stage. Seedorf le laisse à quai; il retourne en club, mais c’en est trop pour Sergio Conceiçao, son entraîneur. Du coup, la patience du club a atteint ses limites en ce qui le concerne.
interrogé après la rencontre contre le Cap-Vert à Yaoundé, il dit être » très reconnaissant avec les camerounais parce que des fois quand je passe des moments difficiles, je vois qu’il y a ce petit soutien. Hier (mercredi, NDLR), la manière avec laquelle ils m’ont accueilli m’a beaucoup touché. C’est ce genre de choses qui fait que quand tu vas jouer un match, tu donnes le maximum de toi-même parce que tu sais que derrière toi, il y a un peuple, il y a une nation qui te supporte. Honnêtement, ça fait plaisir, c’est sensationnel. »
Il explique l’épisode de l’été 2019 avec la sélection :
» Si je suis là aujourd’hui, c’est que je suis complètement rétabli. C’est juste que quand j’étais parti pour la préparation de la CAN, je me suis blessé à nouveau. Après, j’ai fait la préparation mais on ne pouvait pas m’amener à la CAN parce que ma blessure n’était pas complètement cicatrisée. Je suis rentré à Porto, pendant une semaine, j’ai continué le traitement, après je suis venu ici au Cameroun pour quelques jours et j’ai repris avec mes coéquipiers après. Ma blessure demande vraiment du temps et de la patience parce que mes tendons ont été coupés, j’ai eu des ligaments croisés, deux capsules intérieures cassées. Ce que je me dis, c’est que mes coaches ont peut-être peur de me lancer pour que je me blesse à nouveau mais je pense qu’aujourd’hui, je suis quand même apte à jouer un match. Il me faut du rythme, il faut que je joue un, deux matches et après, le reste va suivre. »