Depuis qu’il a rejoint les rangs de la Ligue que dirige Pierre Semengué, Hamadou Abdouraman a réorienté la stratégie de l’institution qui gère les championnats de football professionnel du Cameroun. Alors que la Fécafoot profitait de la quasi-impossibilité de l’État de concilier les deux parties au risque de s’attirer les foudres de la FIFA avec en principe une suspension du Cameroun des compétitions de football, Mbombo Njoya suivait la voie de la fermeté tracée par son premier vice-président, Alim Konaté. Ce dernier se retrouve donc de l’autre côté du rideau avec comme vis-à-vis Abdouraman Hamadou.
Si la décision il y aura bientôt dix ans de suivre Konaté avait conduit Iya Mohamed en prison, Seidou Mbombo Njoya doit s’avouer vaincu puisqu’Avec la décision du TAS, aucune institution, fusse-t-elle la FIFA, ne peut désormais plus la protéger.
L’institution qu’il dirige se doit de se confiner à ses droits régaliens et offrir tout le soutien logistique à la Ligue pour une organisation idoine des championnats de football professionnel.
Abdouraman l’a compris et l’a exprimé sur les réseaux sociaux :
Le TAS suspend la décision prise par la FECAFOOT de retirer à la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC) l’organisation des championnats de football professionnel.