Face à l’Algérie, le milieu de terrain camerounais a pris du temps pour rentrer dans le match, après un moment de difficulté causé par l’impact physique des Fennecs dimanche à Blida (1-1). Progressivement, le joueur de Hearts en Ecosse a imposé ses marques en mettant plus d’intensité dans son jeu et dans ses passes. Pour lui, le Cameroun débute bien sa campagne pour le Mondial 2018. Entretien.
Que retenez-vous du match nul (1-1) concédé dimanche face aux Fennecs à Blida ?
Je pense que c’est un bon résultat que nous avons obtenu, pour un début dans ces éliminatoires. Tout le monde sait que nous avons affronté une très bonne équipe d’Algérie qu’on ne présente plus depuis ces quatre dernières années. C’est ce qu’il y a de mieux en Afrique en ce moment. Et donc, ne pas perdre ce match était un grand challenge, surtout devant un public algérien gonflé à bloc. On aurait aimé gagner, mais on ne devrait pas non plus cracher sur ce point. Dans ces éliminatoires, c’est toujours mieux de prendre un nul à l’extérieur que de perdre.
Tout a été parfait ?
Non, malheureusement. Mais, vu l’adversité à laquelle nous avons fait face, on a su montrer une belle solidarité et un travail d’équipe remarquable. Bien sûr, tout n’était pas parfait. On pouvait faire mieux. On peut toujours faire mieux, mais je ne sais pas si beaucoup d’équipes arracheraient un match nul avec cette sélection algérienne à domicile.
Le public algérien a-t-il influencé votre jeu ?
Pas pour moi personnellement. J’ai déjà joué dans ce genre d’ambiance. J’étais juste focalisé sur mon rôle au sein de l’organisation du jeu de mon équipe. Le coach m’a donné une mission précise, et c’est tout ce que j’avais en tête.
Quel était l’état d’esprit de vos coéquipiers après le match ?
Tout le monde était très content. Car nous avons accompli une belle performance d’équipe.
Et vous, vous avez déjà convaincu l’entraîneur en à peine un mois. C’est quoi votre secret ?
Mon secret ? C’est le travail. Dès que j’ai eu la chance de porter les couleurs de mon pays, je n’ai rien calculé. Je donne tout ce que j’ai, même aux entraînements, je me donne à 100%. Et je donnerai toujours le maximum pour mon pays, en apportant mes qualités techniques, mon endurance, ma combativité et ma générosité dans les passes pour que notre équipe aille à cette Coupe du monde.
Justement, il y a encore la Zambie et le Nigéria à affronter…
On sait que ce n’est que le commencement, mais il était très important de bien démarrer la campagne lors de ce déplacement en Algérie. On a réussi à décrocher un point, maintenant, il faudra confirmer contre la Zambie qui sera un match à gagner absolument.
Propos recueillis par Arthur Wandji