Il y a de cela 20 ans jour pour jour, le célèbre footballeur camerounais Marc Vivien Foé mourait tragiquement sur un stade de football.
En ce jour de commémoration, la planète foot entière, rend hommage à un footballeur d’exception. Leader charismatique et joueur emblématique, Marco, aura marqué son temps et particulièrement l’équipe nationale de football.
Après avoir brillamment remporté la CAN 2002 avec les Lions Indomptables, Marc Vivien Foé est engagé à la Coupe des confédérations 2003 qui se déroule du 19 au 29 juin 2003 en France. Le Cameroun fait sensation dans la compétition et élimine même le champion du monde 2002, le Brésil de Ronaldinho, en quart de finale. Le 26 juin, la bande à Rigobert Song, capitaine de l’époque, affronte la Colombie en demi-finale au stade Gerland à Lyon. Tout se passe bien et le Cameroun mène au score, (1-0) but de Pius Ndiefi. Après une longue chevauchée côté gauche, Marc Vivien Foé essaie de se replacer au rond point central, loin de l’action en cours. Il s’écroule subitement, les yeux révulsés. Les joueurs accourent vers lui, les premiers à arriver, les Colombiens Mario Yepes et Patino. Après plusieurs tentatives de réanimation, il est évacué assez maladroitement du stade.
La rencontre se poursuit, les Lions s’imposent et se qualifient pour la finale de la Coupe des confédérations. Mais la joie sera de courte durée.
Dans le vestiaire, Roger Milla vient leur annoncer la triste nouvelle, Marc Vivien Foé vient de mourir. Tristesse et désolation s’emparent du vestiaire. Dans le bus qui ramène Song et ses coéquipiers dans leur hôtel, pas un seul mot ne sera prononcé. Abattus, les Lions n’ont pas l’intention de jouer la finale. Mais sous l’impulsion de Marie Louise épouse Foé, ils vont descendre dans l’arène. Logiquement, ils s’inclinent (1-0, a.p) sur un but de Thierry Henry.
20 ans après, on se souvient encore de ce joueur extraordinaire, qui aura fait les beaux jours de Lens, Lyon, West Ham et Manchester City. Aujourd’hui en France, le prix du meilleur joueur africain évoluant en Ligue 1 porte son nom. Au Cameroun par contre, le complexe engagé par lui est à l’abandon. Ni les anciens Lions, ni l’Etat n’a poursuivi le projet de construction de ce chef d’œuvre. Quant à sa famille, elle est restée déchirée, notamment par des gueguerres entre son épouse et son papa.