Après un bref entretien hier mardi à la primature avec le patron des lieux Philemeon Yang, Samuel Eto’o s’apprête à faire son retour dans les lions indomptables pour disputer le match du 14 octobre prochain contre le Cap Vert, comptant pour le dernier tour de qualification de la CAN 2013.
Avec une échéance aussi capitale, le but des uns et des autres était de trouver une manière acceptable, pour que toutes les parties impliquées dans la dégradation de la santé des vestiaires, recommencent à travailler ensemble.
Samuel Eto’o tenait à se faire écouter et à répéter les points de discorde qu’il entretient avec les autorités footballistique. Il a réussi à trouver une oreille attentive auprès du Premier Ministre qui a, en contrepartie, accepté d’examiner les points qui l’irrite.
Il faut dire qu’avec la pression qui s’accumulait, Samuel Eto’o ne pouvait persister dans sa volonté à rester à l’écart de la sélection nationale puisque la demande venait du plus haut niveau de l’Etat. Et cette fenêtre ne peut que lui être bénéfique. Advenait un retour avec une qualification au bout, il sera porté en triomphe. En cas de défaite, on invoquera les conséquences du désastreux match aller.
Pour autant, un joueur peut il dicter la conduite à tenir par les dirigeants aussi corrompus qu’ils puissent l’être ?
A la réponse à cette question découlera la sérenité dans la tanière.
James Kapnang et Bernard Patipe