Battre le Tonnerre de Yaoundé sur ses installations dimanche, et disputer la finale de la Coupe CAF. Voilà l’ambition du Satellite Football club du Plateau. A un moment où la fibre patriotique guide tous les faits et gestes en Côte d’Ivoire, les joueurs du Satellite ne veulent pas être en reste. Véritable foudre d’éloquence des Bleu et Blanc ivoiriens, Gouaméné Maxime rassure. Entretien.
Le Satellite est très attendu ce dimanche à Yaoundé par le tonnerre local. Etes-vous prêts à relever le défi ?
Absolument. Nous sommes obligés d’être prêts. Parce que c’est un macth de demi-finale de coupe d’Afrique qui compte énormément pour nous au Satellite. Nous sommes une jeune équipe qui a besoin de palmarès. Là, nous ne sommes pas très loin de la finale. Alors il faut y aller à fond. Nous sommes prêts.
On se demande avec la situation qui prévaut en Côte d’Ivoire, comment vous avez préparé cette manche aller des demi-finales de l’épreuve.
C’est vrai que ça n’a pas été facile au début. Parce que de retour de Kigali où nous avons gagné (2-1) le Rayon Sport, on est tombés dans une situation de crise. Nous sommes restés une semaine sans entraînement. Ce n’est qu’en début de semaine que les entraînements ont repris. Je peux vous assurer qu’on ne badine pas. Le Satellite a rodé tous les compartiments de son dispositif. On a fait de la vitesse et révisé les aptitudes physiques , techniques… de l’équipe. C’est un travail intense qu’on a eu avec l’entraîneur Willy, de sorte que le Satellite aujourd’hui se sent prêt à attaquer n’importe quel adversaire.
Quel est le moral du groupe en ce moment ?
Notre moral est au beau fixe. Au moment où toute la Côte d’Ivoire est engagée dans un combat patriotique, le Satellite n’a pas le droit de baisser pavillon au Cameroun. Nous ferons honneur au drapeau en mettant les bouchées doubles pour contrer l’effet du Tonnerre de Yaoundé dimanche. Mes camarades et moi sommes très motivés pour réaliser cet exploit. Avant de prendre définitivement la qualification pour la finale à Abidjan. Il faut y croire.
Entretien réalisé par
PAUL BAHINI