Sélectionné avec le Cameroun, Valeri Mezague est motivé à l’idée de disputer la Coupe des Confédérations en France. Le milieu de terrain montpelliérain nous parle de l’objectif des Lions Indomptables, du match face au Brésil et d’une « finale de rêve » face à la France. Interview!
Valeri Mezague, vous faites partie de la sélection camerounaise, qui disputera la prochaine Coupe des Confédérations. Une belle satisfaction, non ?
C’est sûr. Je suis très fier d’être sélectionné avec le Cameroun. Je ne pouvais pas rêver mieux. J’étais déjà très heureux d’avoir disputé des matches amicaux avec les Lions, alors là en compétition officielle c’est génial. Maintenant, j’espère participer pleinement à cette compétition.
Une compétition qui débutera pour vous face au Brésil au stade de France. Une belle affiche?
Ouais. Même si le Cameroun est une grande nation de football, on doit rester modeste face à l’équipe championne du monde en titre. Pour nous, c’est une grande joie de les affronter. J’espère que le dénouement sera heureux pour nous.
Avec le Brésil, la Turquie et les Etats-Unis, ce groupe B s’annonce sacrément relevé, non?
Moi je préfère être dans ce groupe plutôt que dans celui de la France. Plus le niveau des adversaires est élevé, plus on se doit d’être content. Rencontrer trois belles nations ça nous donne envie d’avoir du répondant.
Wilfried Schaffer, le sélectionneur camerounais, vous a-t-il déjà fixé un objectif?
L’objectif c’est de faire parler de nous. Déjà parce qu’on a la chance de représenter l’Afrique, ce qui n’est pas rien. On se doit de faire parler en bien du football africain. Après, on essaiera d’aller le plus loin possible. Vu la qualité de nos adversaires au 1er tour ce serait déjà beau de nous qualifier pour les demi-finales.
Et une finale France-Cameroun, pour vous qui avez hésité entre les deux sélections, se serait un peu le scénario idéal, non?
Ce serait le top. Je serais très fier de rencontrer la France, qui est une très grande équipe. J’ai failli arriver en équipe de France Espoirs et là je me retrouverai contre les A. Si ce scénario doit se réaliser, il faudra que je garde les pieds sur terre.
Propos recueillis par Romain Balland