La rencontre entre les émissaires du ministère de la Jeunesse et des sports (Omer Nguewa, Joseph Antoine Bell et Adolphe Minkoa She de la commission de relecture des textes de la Fécafoot auxquels ont été joints le directeur des sports Robert Ndjana et le chef de la cellule juridique du Minjes Ebénézer Mulokè) et ceux de la Fécafoot (Iya Mohammed, Jean René Atangana Mballa, Antoine Depadoue Essomba Eyenga, Pierre Batamack et Me Ebodé) vendredi 5 novembre devant la Fédération internationale de football association (Fifa) à son siège à Zurich en Suisse, n’a pas permis de voir un peu plus clair dans la crise qui secoue le football camerounais depuis avril 2004.
Les deux parties camerounaises, réunies devant des cadres de l’instance faîtière du football mondial, n’ont pas pu s’entendre sur les textes devant régir le football camerounais.
Chaque partie ayant campé sur sa position en faisant prévaloir ses idées, la Fifa s’est trouvée dans l’obligation de les renvoyer au Cameroun en leur donnant, selon des sources dignes de foi, trois semaines pour accorder leurs violons et permettre à la Fécafoot d’avoir de bons textes organiques. Ces derniers ne devraient comporter aucun point allant à l’encontre de ce que prévoit l’instance faîtière du football mondial. Passé ce delai, précisent nos sources, la Fifa devra décider comme bon lui semble pour le football camerounais dont le processus de renouvellement des instances dirigeantes avait été bloqué à 24 heures de la tenue de l’assemblée générale nationale élective en avril 2004.
La poursuite du processus électoral à la Fécafoot étant conditionnée par l’octroi à cette structure des textes faisant l’unanimité dans la grande famille du football camerounais, tout porte à croire que les divergences de points de vue des uns et des autres pourraient pousser l’instance faîtière du football mondial à créer au Cameroun une structure de gestion provisoire, pour une transition ayant une durée précise, avec des textes devant permettre la constitution d’une nouvelle assemblée générale. Mais, la grande question, face à n’importe quel cas de figure qu’adoptera la Fifa, est celle de savoir si le processus de renouvellement des instances dirigeantes de la Fécafoot est à reprendre depuis les ligues départementales ou alors doit se poursuivre où il avait été bloqué à savoir l’assemblée générale nationale élective ?
A en croire Jean René Atangana Mballa, le sécrétaire général de la Fécafoot sur les antennes de la Crtv-radio (Poste national), la Fifa a répondu à cette question en demandant que le processus électoral à la Fécafoot suive son cours par l’organisation de l’assemblée générale nationale élective qui avait été bloquée, en tenant compte de tous les résultats des ligues départementales et provinciales du pays. Omer Nguéwa, le président de la commission de relecture des textes de la Fécafoot a quant à lui, toujours sur les antennes de la Crtv-radio (Poste national), soutenu que le processus électoral à la Fécafoot devrait être repris à zéro, dès les ligues départementales. Sur ce plan comme sur d’autres, l’arbitrage formel et officiel de la Fifa est attendu. Affaire à suivre.
Honoré FOIMOUKOM