C’est par des conclusions introductives que les indomptables dirigeants de l’équipe nationale du Cameroun ont ponctué la mésaventure Corée- Japon 2002. Un voyage qui sera classé dans les annales des Lions domptés par la crinière comme un échec touristique sonnant et trébuchant, tant les provisions touristiques auront été si loin des prévisions sportives.
Des Jeux Olympiques en Australie gagnés haut le pied à la CAN du Mali remportée tête haute, l’Afrique toute entière voyait le Cameroun empocher la coupe de Blatter avec une certitude que seul le sélectionneur de l’équipe remettait en question, car dans sa science unique et sa connaissance de l’équipe approfondie par son interprète, celui-ci prévoyait une demi-finale pour le Cameroun, allez savoir pourquoi !
Chronique d’une équipe exceptionnelle toujours tenue en liesse par les courts objectifs personnels de leurs entraîneurs à court terme, qui se battent pieds et mains afin de ne pas être pris à court pas des résultats que leur imaginaire projette toujours humiliant.
Les Lions indomptables du Cameroun, au-delà de leur palmarès éloquent ont depuis des temps flirter avec des sommets inespérés non pas certainement à cause du génie de leurs sorciers blancs qui leur sont collés systématiquement à l’avant veille des compétitions, mais à cause de leur lien sanguin avec les racines du foot. Dans un pays où le football est sanguinaire, au lendemain d’une excursion honteuse en coupe du monde 2002, le moment est venu de mettre en évidence les raisons de cet échec qui porte l’estampille en gras de nos dirigeants et en italique de notre sorcier blanc. Nos propos porteront en premier chef sur les conséquences dont le premier responsable est Winnie Schaefer, le contractuel Allemand, et en second sur les boutades successives que nous servent tous les quatre ans nos dirigeants sportifs, le ministre et le président de la Fécafoot étant les principaux guignols de service.
Insatisfait par la rapidité de l’échec de ses poulains au Mondial dernier, Winnie Schaefer contractuel allemand venu au secours des Lions naufragés dans leur marre de titres, jeux olympiques et roi d’Afrique, a été comme depuis 1982, chargé par des irresponsables en quête de mouvements bancaires, de mener les Lions indomptables au sommet de la gloire et ce, dans une logique établie préalablement lors des jeux olympiques par le national Jean Paul Akono. À la vue des résultats des Lions au Japon, nul n’en voudra au supposé entraîneur d’avoir défini le sommet de la gloire qui lui avait été commandé par nos irresponsables dirigeants comme une cage ou une tanière en béton opaque, car de toute évidence l’écart entre la commande et le plat servi laissera passer toute l’Atlantique.
Meurtris dans l’âme, les Camerounais aimeraient loin des tractations financières de nos dirigeants et de leur contractuel Allemand, poser une logique d’autopsie enseignante pour nos jeunes Lions de demain.
Pour ce faire, il devient social de demander à nos dirigeants de libérer le plus rapidement possible le contractuel Allemand afin que la famille des Lions emmène son linge à la buanderie. Il devient patriotique de poser un regard profond sur l’action du sauveur qui après avoir eu son magot ne veut même pas se sauver. Que nous-a t-il donc apporter qu’on n’aurait pas trouvé sur place?
Recruter, nous disait-on, pour sa capacité d’organisation, son relationship étendu, son titre de meilleur entraîneur du championnat, ses classes d’entraîneurs dans un pays réputé pour son jeu direct, réaliste et simplement essentiel pour la victoire, son amour et son coup de foudre exceptionnel pour l’exotisme de notre pays. Winnie avait été curieusement tiré du chômage pour venir mettre à la porte un Lechantre qui lui aussi avait la frousse de nous quitter et se tordait mieux qu’un gymnaste sud-coréen pour garder son magot; hélas, au jeu de la colonisation de nos bancs de touche, l’Allemagne pris sa revanche sur la France devant les dents blanches de Jean Paul Akono, qui, avec ses os de poulets dans les narines et sa peau trop peu blanche n’avait plus le profil de l’emploi. Winnie Schaefer au bout de son rouleau, affiche un résultat sans précédent, sortant par la petite porte avec des démembrés aux manchons noirs qui auront absorbé tout le génie et l’énergie du staff Camerounais. Contrairement aux prévisions et à l’inverse de son mandat, le supposé entraîneur a entraîné les Lions au fond d’une cage réservée aux petits carnassiers d’une forêt dont il est le roi incontesté. Malgré sa langue inaudible par ses joueurs, Winnie n’a pas tardé à emboîter le pas de nos irresponsables, laissant ainsi trahir ce qu’il sait le mieux faire: improvisation manifeste dans la programmation, manque de consistance dans les choix tactiques, méconnaissance totale de son effectif, absence de profondeur dans sa démarche de motivateur, partie prenant dans le jeu des relations interpersonnelles au sein de l’effectif, facilité puisqu’il s’est contenté de reconduire systématiquement les habitudes décriées depuis 1982.
Mais là où le bas blesse et il faudrait qu’on y mette fin, c’est qu’au-delà de toute cette gabegie, de toute cette succession d’incompétence, de toutes ces défaillances inacceptables à ce niveau, de toutes ces incohérences patibulaires dans toute la démarche, le contractuel Allemand comme une chique dans les pieds de Galant bandit, veut verser dans l’injure en se foutant carrément d’un peuple orphelin d’une sensation qui se voulait mondialisante, allez savoir: Winnie Schaffer, avec l’appui sans cesse renouvelé et à peine voilé de ses parrains financiers dirigeants Camerounais souhaite demeurer au Cameroun avec ses 30 millions de salaire pour dit-il nous aider et nous aimer davantage. Mais diable, il faut que cela change…
Suivez le guide…..
Collins N