L’entraîneur des étalons du Burkina Faso arrivé à Yaoundé hier (jeudi) entend prendre une bonne option en vue du match retour prévu dans deux semaines à Ouagadougou. Mais l’homme sait que la partie ne sera pas aisée devant les champions d’Afrique cadets en titre.
Vous arrivez à l’instant peut-on savoir dans quelle condition vous avez voyagez ?
Nous sommes venus par vol spécial. Dieu merci, nous n’avons pas eu beaucoup de problèmes, nous avons fait 5 heures avec une escale à Cotonou et nous sommes arrivés et les membres de la fédération étaient à l’aéroport. Ils nous ont facilité la sortie et présentement, nous venons d’arriver à l’hôtel. Nous avons dans la délégation 20 joueurs.
Et tous évoluent au terroir ?
Vous savez que cette catégorie ne peut pas jouer à l’extérieur, car il faut attendre les 18 ans pour pouvoir sortir, donc nos joueurs sont issus des centres de formation. Mais il y a aussi quelques joueurs qui évoluent dans le championnat national.
Comment s’est déroulée la préparation de votre équipe ?
Depuis deux mois, nous préparons cette rencontre. Après un premier stage à Ouagadougou, nous avons mis le cap sur le Bénin pour achever notre préparation et nous venons à Yaoundé mettre en pratique tout ce que nous avons appris aux enfants pendant ses deux mois.
Quel est le palmarès de votre sélection ?
Le Burkina a toujours été dans les grandes compétitions au niveau de cette catégorie. En 1999, le Burkina a été finaliste, aux Seychelles en 2001 on a atteint la finale. On a été en Nouvelle-Zélande où nous avons été éliminés au premier tour, mais à Trinidad et Tobago où nous avons représenté l’Afrique, nous avons été classés troisième derrière la France et le Nigeria. Vous voyez que dans cette catégorie, nous avons notre mot à dire.
Vous avez une idée de l’équipe camerounaise ?
Le Cameroun c’est le champion en titre, mais ce n’est pas les mêmes éléments qui ont remporté le trophée, c’est des nouveaux comme chez nous également ; car les champions sont passés en juniors. C’est ce qui est souvent difficile dans ce genre de catégorie parce qu’il faut toujours reconstruire l’équipe.
Comment comptez-vous aborder cette rencontre aller au Stade Ahmadou Ahidjo?
Nous venons d’arriver, il faut d’abord prendre la température du milieu, à l’heure où nous sommes, je suis mal placé pour vous dire comment nous allons jouer le match de dimanche, il faut encore attendre au moins 24 heures et à ce moment nous pouvons mieux échanger à ce sujet.
Propos recueillis par Guy Nsigué à Yaoundé, nsigue@camfoot.com