Suivant la présentation de l’Etat d’avancement des préparatifs sur les plans des infrastructures sportives, hôtelières, de transport, de télécommunications et de sécurité, le Cameroun n’est plus loin de l’exécution totale du cahier de charge exigé par la CAF.
Le Cameroun va bel et bien organiser «son» Championnat d’Afrique des nations (CAN) de football féminin, du 19 novembre au 03 décembre prochain. Tous les signes montrent en effet que le pays de Gaëlle Enganamouit sera prêt à temps. «Nous sommes prêts. La CAN est prête, et nous serons prêts pour la jouer», a assuré Tombi A Roko Sidiki, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) ce lundi, au cours de la première séance de travail avec une délégation de la Confédération africaine de football (CAF), en mission d’inspection des infrastructures sportives et hôtelières dans les villes de Yaoundé, Limbe et Buea.
Les travaux évalués à 75%
Selon la présentation de l’état des lieux des préparatifs de cette grand-messe du football féminin africain, l’on a appris au cours de cette réunion que toutes les infrastructures consignées dans le cahier de charge exigé par la CAF sont presque prêtes. Et il s’agit principalement des infrastructures de compétition et d’entraînement qui, il y a trois mois, accusaient d’énormes retards. A Limbe par exemple, le stade Omnisports et ses 20 000 places assises, homologué en mars dernier tire vers la fin des travaux. «Aujourd’hui, ce sont les travaux de parking et de l’enceinte qui ont cours. L’entreprise chargée de ces travaux nous a rassuré que le stade sera définitivement réceptionné en août», indique Tombi A Roko Sidiki. Les stades d’entraînement (Molyko Stadium, Centenary Stadium et Middle Farm Stadium) eux, vont être livrés d’ici fin septembre, mi-octobre.
A Yaoundé, le stade Omnisports qui devrait proposer 41 200 places assises, a atteint les 75% de son taux de réalisation. Ici, les sièges ont totalement été posés et la pelouse est déjà praticable. Les 25% des travaux restant concernent «les vestiaires et la main courante», précise encore le président de la Fécafoot. Jusqu’au 31 juillet, la mission de la CAF va s’assurer que ces éléments d’informations donnés par le patron de la Fécafoot sont bel et bien avérés.
Arthur Wandji