Quand on observe la qualité du travail de Winfrield Schaefer, le coach de Bidoung Mpkatt, l’on se surprend à se poser la question à savoir quelles sont les qualités requises pour devenir coach, et de surcroit coach de l’équipe nationale camerounaise. Qu’avons-nous fait pour mériter ce qui se fait de piètre chez les entraineurs; et surtout pourquoi maintient-on Schaefer à la tête des Lions?
Les Bulgares ne se le sont pas posés pendant toute la durée du match du mois passé, eux qui ont largement profité des manquements du blond pour asseoir leur domination sur le match et infliger une autre humiliation au Cameroun. Vous me diriez que ce n’était qu’un match amical, n’est-ce pas?
Les joueurs de l’équipe nationale boudent leur coach. Ils n’ont plus de respect pour lui. En deux regroupements, Schaefer n’a pas réussi à battre le plein de sa troupe. Ce sont des signes qui ne trompent pas.
J’entend ça et là les tourneurs en rond répéter le même refrain: faut pas changer d’entraîneur à la veille d’une compétition. Foutaises. Les joueurs ont besoin d’être dirigés par une personne compétente, avec qui ils peuvent discuter, qui a les connaissances et la lucidité nécessaires pour d’abord former une équipe ayant une âme, les faire croire en eux, les faire gagner et les faire se surpasser. Schaefer n’a aucune de ces qualités.
Le Cameroun n’a plus d’excuses en vue en cas d’élimination précoce pour le mondial 2006. Cet objectif est ardemment hypothéqué si notre destin est lié aux compétences de Schaefer parce que l’époque des approximations chanceuses est révolue.
Les Lions ont besoin d’un monsieur qui peut transcender le groupe Cameroun, qui sera la lumière dans cette tanière aux multiples talents, un motivateur, un communicateur, un leader.
La FIFA nous a tendu une perche en annulant sa laconique et stupide sanction de six points. Méritons-la de la meilleure des manières.
Jules Yansa