Les dessous de la gestion nébuleuse du football camerounais commencent à faire surface. Alors que ce n’était plus qu’un secret de polichinelle, le secrétaire général de la Fécafoot vient de confirmer lors de la conférence de presse de cet après-midi que les 23 sélectionnés du Japon avait été imposé à Schaeffer.
Une pratique qui confirme le rôle passif des sélectionneurs camerounais successifs dans leurs prérogatives de base. Nous comprenons ainsi aisément pourquoi le choix d’un sélectionneur au Cameroun s’apparente à une recherche clanique et la perle rare se doit de servir les aspirations mafieuses des responsables qui l’ont engagé au détriment de l’intérêt sportif du pays.
En effet, le cas Dépireux est ici édifiant. Malgré les résultats hautement positifs de la sélection qu’il dirigeait, il a été obligé de démissionner sans ménagement au nom des intérêts supérieurs du clan.
Le cas le plus proche de nous est celui de Pierre Lechantre qui demeure encore incompréhensible. Alors que la machine des Lions s’était remise en marche et pour la première fois depuis 1990, Bidoung Mpatt, puisqu’il s’agit de lui, l’a viré sans ménagement en utilisant un entraîneur de haut rang et actuel sélectionneur national du Tchad comme alibi.
Ces méthodes de travail ont été perpétué et amélioré par le système actuel. La déclaration du secrétaire général appuie les propos de nos confrères allemands de Der Bild qui affirmaient que Schaeffer n’avait jamais eu son mot a dire ni sur la liste, ni sur le classement bien que le concerné ait déclaré le contraire quelques semaines plus tard au journal gouvernemental Cameroon Tribune.
La création de la cellule administrative provisoire par le même ministre, s’inscrit dans la même optique, qui est d’alourdir autant que possible la maison afin que le système se perpétue.