Le succès des espoirs à Alger est-il un presage du retour d’une phase victorieuse pour le football camerounais ? Seule la gestion de cette victoire nous le dira. Cette victoire a failli cependant se transformer en un cauchemar, l’avion ayant manqué de peu une nouvelle catastrophe aérienne.
Peur sur la ville
Les passagers du vol spécial de la Camair reliant Alger à Yaoundé s’en souviendront pendant longtemps. Les médailles en poche, la délégation Camerounaise est retournée au pays en deux vagues. La dernière à la tête de la quelle se trouvait Augustin Edjoa a côtoyé la mort de près. En effet, parti d’Alger par un vol spécial affrété par notre compagnie nationale aérienne, les nombreux passagers ont failli ne jamais arriver à destination.
Juste après son décollage de la capitale Algérienne, le commandant de bord a dû faire face à une situation plus que embarrassante. Un oiseau s’étant logé dans un des réacteurs, seule la chance a permis à l’équipage de rejoindre le Cameroun sans un autre incident. C’est avec un seul réacteur que la liaison s’est faite entre le pays du Maghreb et le triangle national. L’atterrissage initialement prévu à Yaoundé a finalement eu lieu à Douala dans la précipitation. Une fois l’avion le tarmac de l’Aéroport international, les passagers ont été invités à partager un repas commun où le champagne n’était pas exclu. Le traumatisme passé, certains ont regagné leur destination finale par d’autres moyens de transports. On se souvient qu’en début d’été, un avion Camair avait heurté une pierre sur la piste de l’Aéroport international de Garoua provocant une sérieuse perturbation du trafic aérien dans notre compagne nationale.
Peur sur la ville
La réussite désormais au rendez-vous
Même si les lions indomptables ne font plus rêver et ce malgré une bonne prestation pendant la phase éliminatoire comptant pour la Can 2008 qui se déroulera au Ghana, une lueur d’espoir vient de se pointer à l’horizon. Les dernières sorties de nos espoirs viennent de redonner à tout un peuple les saveurs de la victoire. Cette réussite n’étant autre que le fruit d’une longue et minutieuse préparation. Ce qui n’empêche pas d’ailleurs la fédération Camerounaise de se féliciter de son travail. À en croire un des employés de la Fecafoot, « la fédération a eu les mains libres et le temps de permettre aux poulains de Ndtoungou Mpile Martin d’affûter leurs armes ». Au-delà de la bonne organisation ayant entraînée la médaille d’or de notre équipe nationale espoir, on peut également noter la mise à l’écart par le Minsep de certaines personnes personnalités liées directement à la banqueroute des juniors au Congo. Six mois avant le début effectif de la coupe d’Afrique des nations, on peut encore se demander si la réussite est désormais au rendez-vous.