Le secrétaire général de la Fécafoot revient sur les dispositions qui sont mises en place pour le début de la seconde phase du championnat de D1 et son bon déroulement.
« Il n’y aura pas de tractations comme on les connaît souvent parce qu’au bout il y a des objectifs à atteindre, au bout il y a l’ambition d’être africain. »
La seconde phase du championnat nouvelle formule commence dimanche, toutes les dispositions ont-elles été prise pour son début effectif ?
Sur le plan sportif toutes les dispositions ont été prises, nous avons eu une rencontre avec les clubs de D1 jeudi pour les derniers réglages et nous pensons que dimanche la deuxième phase sera effectivement lancée.
S’agissant des promesses qui ont été faites aux clubs en termes de renumérotation ont-elles déjà été satisfaites ?
La Fédération tient ses promesses. Le seul problème que nous avons est celui des clubs de Yaoundé qui avaient été délocalisés l’année dernière. Il leur avait été promis, pas au niveau de la Fédération, une petite indemnité. Ce problème nous allons finalement le résoudre au niveau de la Fédération. Mais pour ce qui est des promesses faites aux clubs engagés en Super ligue et en Ligue nationale, nous avions déjà communiqués les chiffres et dès vendredi, les clubs concernés commenceront à percevoir les sommes qui leur avaient été promises.
La Fédération continue de subir des critiques au sujet de la nouvelle formule du championnat notamment de la part des clubs qui ont été relégués en deuxième division après la première phase, que répondez-vous à ces critiques ?
Nous ne pouvons pas encore faire un bilan de la nouvelle formule du championnat parce que c’est maintenant que nous atteignons les objectifs que nous nous étions fixés. Nous avions pour objectif de faire un championnat compétitif avec des clubs compétitifs. Le premier choix qui s’est fait sur le terrain nous montre bien que les équipes qui vont jouer la Super Ligue sont les meilleures équipes du Cameroun. Nous allons maintenant voir ce que cela va apporter sur le plan populaire, sur le plan de la qualité du jeu et même sur le plan de la compétitivité. Ce n’est qu’après que nous pourrons tirer les leçons de cette expérience.
Mais s’il faut s’apitoyer sur le sort de deux clubs qui ont rejoint la D2, tel n’est pas notre objectif. Notre objectif est de tirer les clubs vers le haut. Et quand on fait une analyse objective de la situation des deux clubs relégués on s’aperçoit que ce sont des clubs qui ne répondent pas aux critères que doivent avoir des clubs de première division. Nous avons eu Cintra qui est un club qui, excusez-moi du terme, n’a pas de moyens avec un président tout seul à soutenir l’équipe. Pour l’autre équipe, c’est un problème d’organisation…c’est un peu cela. On ne peu pas faire un championnat compétitif avec des clubs qui ne sont là que pour jouer le maintient. Nous voulons avoir des clubs qui partent avec l’ambition de gagner le titre.
Toutefois, ne peut-on pas faire un bilan de la première phase…
Le bilan que nous pouvons faire de cette première phase est simple. Quand on voit les équipes qui se sont qualifiées pour la Super Ligue, nous avons des clubs traditionnels comme Tonnerre, Canon, Union, Racing de Bafoussam. Nous avons des clubs qui sont tous engagés en compétition africaine comme Sable, Canon, Cotonsport, Bamboutos. Il y a quatre clubs engagés en compétitions africaines qui sont en Super Ligue, ce n’est pas le fait du hasard. Maintenant, nous allons voir que lors du championnat qui va se jouer ces équipes ne se feront pas de cadeaux. Il n’y aura pas de tractations comme on les connaît souvent parce qu’au bout il y a des objectifs à atteindre, au bout il y a l’ambition d’être africain. Tout est mis en place pour que les équipes s’engagent à fond et que ce championnat soit très compétitif.
Par rapport à vos objectifs quel message adressez-vous aux officiels et aux clubs qui vont engager cette deuxième phase du championnat ?
Notre message envers tous les acteurs est d’honorer le football camerounais. Que les officiels accomplissent leurs missions avec abnégation, avec sérieux et que tout le monde fasse preuve de fair-play parce que le football est un jeu. Nous demandons au public de revenir dans les stades pour encourager les équipes. Si tout cela est fait, nous pensons que nous allons progressivement retrouver nos championnats d’en tant où nous avons vu des stades pleins. Si cela est fait, nous aurons atteint nos objectifs.
Le championnat va reprendre mais il y a toujours la crise au sein du Canon. Que fait la Fédération à ce sujet ?
La Fédération n’est pas une cour de justice. Quand il y a des problèmes dans les clubs, c’est d’abord à eux de les résoudre. La crise au sein du Canon est un problème interne au Canon. Si la Fédération est intervenue c’était dans la mesure où, cette situation pouvait perturber le bon déroulement de notre compétition. Le problème de Canon est une affaire entre les membres du Canon, c’est à eux de régler leur problème, la Fédération n’a rien à y voir. Tout ce que nous leur demandons c’est qu’ils fassent le championnat. Nous n’avons pas à nous mêler de leur cuisine interne.
Martin Etonge & J.J.Mouandjo