Le président de la Fédération Camerounaise de Football que nous avons rencontré à la fin de la cérémonie de signature de contrat entre la Fecafoot et les Brasseries du Cameroun, nous parle des termes de ce contrat qui va lier la Fecafoot à la société brassicole jusqu’en 2010.
Quelle réaction à la suite de cette signature de contrat entre votre fédération et les Brasseries du Cameroun ?
C’est un contrat qui a été signé avec beaucoup de retard mais c’est un contrat dont l’exécution a commencé depuis deux ans, c’est à dire depuis la Coupe d’Afrique des nations en Egypte. Ils nous ont d’ailleurs payé pour les deux ans, le calendrier de monsieur le directeur général des Brasseries du Cameroun ne permettait pas qu’on se retrouve, ça a été fait aujourd’hui, c’est tant mieux.
Quels sont les termes de ce contrat ?
C’est un contrat qui nous apporte entre 170 à 180 millions de francs CFA par an pendant 4ans. Une partie de cet argent est destinée aux joueurs, 25 % pour être plus précis pour des primes de match. Une autre partie de cet argent est réservée pour l’entretien des infrastructures sportives et le reste pour l’investissement à la Fecafoot.
Est-ce qu’on peut dire que cette confiance des Brasseries du Cameroun vient renforcer la crédibilité de la Fecafoot ?
Vous savez nous sommes très crédibles. Ceci me réconforte mais je dois avouer aussi que les besoins sont énormes. S’il faut qu’on soit professionnel, il faut intéresser d’avantage les clubs de première division, pour que ces clubs aient plus de moyens. Il faut que la Fecafoot, elle-même, ait plus de moyens. C’est pour cela que nous allons signer incessamment un contrat avec la chaîne de télévision GTV pour un million de dollars, ce qui va nous permettre de soutenir davantage ces clubs.
Demain c’est lancement du championnat national de jeunes, sous quels signes vous placez cette compétition des jeunes ?
Vous savez que le football à la base nous préoccupe, la relève fait partie de nos priorités, c’est une compétition qui est à sa troisième édition. Nous serons là pour encourager ces jeunes qui viennent des quatre coins du pays.
Propos recueillis par Guy Nsigué à Yaoundé