Son look un peu fashion en dit long sur la personnalité footballistique du fils de l’ancien gardien international Camerounais Jacques Songo’o. Entrée en deuxième mi-temps contre la Corée, Franck avait eu le mérite d’apporter un peu d’audace dans l’animation offensive des lions indomptables. Déroutant par ses dribles, le sociétaire de Portsmouth a trouvé son petit nid dans le groupe de Martin Ndtoungou Mpilé. Ses appels de balles, ses gestes techniques et ses prises de risques vont émerveiller le public du Stade Olympique de Quihuangdao. Il y a longtemps, mais alors très longtemps que le Cameroun n’avait plus eu un vrai ailier de sa trempe. C’est de lui que va partir l’action de but de Georges Mandjeck contre la Corée, après un bon travail sur le couloir droit. Il va récidiver contre le Honduras. Cette fois-ci, il va partir de la gauche dans un petit solo avant de servir Stéphane Mbia qui va faire le reste. Dans des jeux où les équipes affichent des schémas tactiques assez rigoureux, Franck Songo’o devrait être une des armes du salut pour l’équipe Camerounaise. Il va fournir notre attaque d’un nombre incalculable de ballons, prenant parfois à distance sa chance. En fin de rencontre, un petit incident sur le terrain ne va pas gâcher la joie de la victoire. À la 90e minute, il va exécuter un coup que s’apprêtait à tirer Stéphane Mbia. Ce qui ne va pas lui attirer la sympathie du Rennais qui va, à haute voix le lui faire savoir.