Responsable sportif de l’association Deux-zéro de Bruxelles, l’ancien défenseur international, Dupleix Kamga arrive à Düsseldorf (18-19 août) plein d’ambitions pour son équipe, même s’il n’oublie pas que l’essentiel est de participer à cette belle fête du football.
Pouvez-vous nous présenter le Deux-zéro de Bruxelles football loisirs, ainsi que la façon dont vous l’avez intégré ?
Au départ, c’était l’initiative d’un groupe d’étudiants. Ils se sont demandés pourquoi pas se retrouver tous les dimanches, d’abord pour jouer au football, et ensuite avoir des activités hors football. Je ne saurais donner une date précise de début, mais le groupe existe depuis plus de trente ans. Personnellement, j’ai intégré le groupe de Bruxelles qui était constitué, j’allais les regarder au départ, aujourd’hui j’en suis à ma onzième année avec eux. Je suis le Responsable sportif de l’association, ils ont estimé vu mon passé sportif que j’avais la légitimité pour le poste.
Nos activités ne se limitent pas au football. Nous participons aux activités d’autres associations culturelles de Bruxelles, et même de la région. Nous participons aux fêtes et à tous les événements qui permettent la promotion de la culture camerounaise. Et nous organisons aussi les activités qui permettent à nos familles de se retrouver, de se connaître.
Quelles sont vos ambitions pour le tournoi de Düsseldorf ? :
Nous y allons pour remporter le tournoi, c’est la deuxième édition, nous avions organisé la précédente, et nous y allons pour remporter le titre, au pire arriver en finale. Mais plus sérieusement , l’essentiel est de participer, être là, faire la fête avec les frères et ce serait bien de remporter le titre.
Est-ce que votre équipe comprend des joueurs qui ont évolué au haut niveau ?:
On en a quelques uns qui ont été professionnels. Je pense à Mouandjo, qui a joué à Panthère et en équipe nationale espoir, Christian Makoun qui a surtout joué en Belgique. Nous avons aussi Kouemaha, qui est régulier avec nous.
La dernière fois que Camfoot avait échangé avec vous, vous étiez en Uruguay. Quelle a été la suite et comment avez-vous arrêté votre carrière ?
À la fin de mon contrat en Uruguay, je suis rentré au Cameroun. Puis, par le biais de Jules-Denis Onana, je suis allé en Indonésie où j’ai évolué durant deux ans. Je suis revenu ensuite en Belgique, où j’avais déjà une résidence. J’avais des soucis de genou, qui ont nécessité des opérations et il n’était plus question ensuite de jouer au haut niveau. J’ai préféré arrêter et passer à autre chose.
Et là, vous avez complètement quitté le football ou vous êtes toujours dans d’autres rôles ?
On ne quitte pas vraiment le football. J’ai mes activités, mais je suis toujours avec un pied dans le foot. À la fin de ma carrière, j’ai intégré le Royal Molenbeek, où j’ai pris du plaisir à encadrer les jeunes, les moins de six ans. Là, je pense à faire les diplômes d’entraîneur, même si je ne pense pas que ça m’intéresse d’être entraîneur. Je préfère rester éducateur et continuer mes activités en parallèle.