Secrétaire Général de l’ASV Cologne, Pagny Kamgain nous confie son ambition de marquer l’histoire de la Ffive en conservant le titre acquis l’année dernière. Et ce d’autant que la ville de Cologne est la ville où est née l’idée de la naissance du mouvement vétéran d’Europe.
Pouvez-vous présenter l’Asv Cologne ?
Notre association existe depuis très longtemps, avec des périodes de difficultés. Mais depuis cinq-six ans, elle a véritablement pris forme. C’est aujourd’hui une association basée autour du foot. En 2014, nous avons décidé de passer d’un bureau élargi à un bureau resserré. Fred Siewe a repris les rênes de l’association, avec Philippe Atabong comme trésorier et moi-même comme Secrétaire Général. Notre but est de la socialisation autour du football, c’est la suite logique de notre génération, celle qui a participé au lancement du Challenge. Il ne faut pas oublier que Cologne est l’une des villes qui a lancé le Challenge camerounais, qui est aujourd’hui le succès que nous connaissons. Et aujourd’hui, c’est de Cologne que part le mouvement vétéran d’Europe, puisque la Ffive est née d’un tournoi que nous organisions ici, et dont le premier tournoi a eu lieu à Bruxelles (Belgique).
Quelle est votre ambition pour ce week-end à Düsseldorf ?
Notre ambition est celle de toutes les équipes, je suppose. Mais, nous sommes quand même le tenant du titre, et nous avons pour ambition de défendre le titre. Nous avons fait quelques matchs amicaux, et quelques tournois où nous avons eu des résultats. Notre groupe est assez soudé, ce qui nous donne de grandes chances de conserver le titre.
Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
J’ai fait toutes les catégories de jeunes, j’ai joué avec tous les joueurs de ma génération. Joël Epallé, Jean II Makoun, j’ai joué avec eux par exemple. Mais mes parents ont insisté pour que je continue l’école. Je suis venu en Allemagne dans l’optique de continuer études et sport. J’ai fait des essais au FC Cologne, mais vu mon âge, je ne pouvais plus être en formation. J’ai donc abandonné le sport de haut niveau, mais je suis resté dans le football, avec une formation pour l’encadrement des jeunes et du fitness. Et en parallèle, je m’occupe également d’événementiel à Cologne et Berlin avec l’idée de présenter une autre image de l’Afrique en Allemagne.