Le nouveau directeur général de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), Patrick Prêcheur, dont le public camerounais attendait l’arrivée depuis de longues semaines a officiellement pris ses fonctions, cette semaine au siège de la FECAFOOT à Tsinga. Le Français est arrivé au Cameroun la semaine écoulée et a été installé lundi dernier à son poste par le premier vice-président de la FECAFOOT, Jean René Atangana Mballa qui officiait en lieu et place du président Iya Mohamed qui se trouvait hors du pays.
Ce dernier, avait toutefois déjà, avant son départ, signé un texte nommant formellement Patrick Prêcheur à son poste, conformément à la décision des assises du Comité exécutif de la FECAFOOT du 7 mai 2005. Ainsi depuis le 15 juin dernier, Patrick Prêcheur a inauguré une nouvelle ère dans la gestion des affaires du football camerounais. En effet, d’après les textes de base de la FECAFOOT adoptés par l’assemblée générale du 7 mai 2005, c’est la direction générale nouvellement créée qui est l’organe administratif permanent de cette association. Concrètement, c’est elle qui assure la gestion quotidienne du football national.
En guise de profession de foi, le bien nommé… Prêcheur a simplement laissé entendre qu’il se mettait au service du football camerounais qu’il ne connaît pratiquement pas. » Je ne connais pas grand’chose du football camerounais, en dehors de ce que tout le monde en sait à partir de son équipe nationale. Maintenant que je suis sur place, je vais apprendre à mieux le connaître « . Dixit Patrick Prêcheur. Ces propos tenus dans les couloirs de Tsinga ont le mérite d’être francs. Ils ont également l’avantage d’avertir les observateurs qu’ils devront s’armer de patience pour mesurer les effets de la révolution en marche dans le football national. Toujours est-il que Patrick Prêcheur occupe déjà un bureau provisoire à Tsinga en attendant mieux et qu’il est prêt à se mettre au travail. L’homme s’attribue, par ailleurs, une grande capacité d’adaptation, lui qui a déjà eu à occuper de nombreux postes de responsabilité dans et en dehors des milieux du foot. Et à nous qui l’avons sollicité pour livrer son sentiment sur l’environnement du football camerounais, Patrick Prêcheur a fixé un rendez-vous en juillet prochain. On s’en doute bien, le Prêcheur veut s’imprégner des réalités locales avant sa croisade, qui on l’espère ramènera durablement la sérénité dans le football camerounais.
Simon Pierre ETOUNDI