« La Fécafoot ne peut se réduire à la « danseuse du président » ». Avant de démissionner de son poste de secrétaire général de la Fécafoot ce mercredi, Benjamin Didier Banlock a fait un grand déballage.
Voici le contenu de la lettre de démission de M. Banlock à Samuel Eto’o
Monsieur le Président
A vos côtés depuis votre campagne électorale puis en tant que collaborateur, j’ai cru et j’ai œuvré, le peu de temps qu’il m’a été donné de le faire, à assumer des responsabilités compatibles avec le projet pour lequel vous m’avez fait confiance en me proposant de vous accompagner.
Je suis fondé à penser que le Football Camerounais ne retrouvera sa grandeur que si de grands Hommes qui portent de grandes idées, agissent avec grandeur dans un environnement qui permet l’élévation et le progrès, en d’autres termes, la réalisation de grands desseins.
Je crois toujours que cela est possible mais l’état des lieux de notre management et de notre gouvernance m’amène à en douter fortement au regard des évènements qui se succèdent, des faits divers qui se multiplient et de l’actualité qui donne à voir sans aucun doute, que la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) n’est pas en phase avec le projet qui vous a porté à la tête de cette fédération.
Pour ma part et très humblement, une administration de progrès à la Fécafoot ne peut se réduire à la « danseuse du président » qui semble être votre seule volonté. Les textes, les bonnes pratiques managériales et de gouvernance, les objectifs des projets fédéraux et les résultats doivent motiver les décisions, justifier les postures, les choix et les engagements.
Du fait de ne pouvoir travailler dans un environnement propice à l’atteinte de ce niveau de performance pour redonner au football camerounais toute sa grandeur, il me semble qu’il est de mon devoir de vous remercier ainsi que le Comité Exécutif de la FECAFOOT pour la confiance placée en ma modeste personne et à laquelle j’ai décidé de renoncer.
Je vous souhaite bonne Continuation et plein succès.