Après les clubs de première division qui, le 21 juillet dernier, se sont partagés la somme de 40 millions de francs CFA, environ 61068, 702 Euros, c’était au tour des clubs de deuxième division et aux Ligues provinciales de passer à la caisse.
Vendredi 06 août 2004 la Fédération camerounaise de football a remis aux responsables des dix Ligues provinciales ou à leurs représentants réunis à Yaoundé, les subventions octroyées aux clubs engagés dans les différents championnats provinciaux de D2, et la seconde tranche de la subvention allouée chaque année aux Ligues provinciales pour leur fonctionnement.
Les représentants des Ligues ont reçu des enveloppes dont le montant est compris entre 3800 Euros (environ 2,5 millions de CFA) et 14 500 Euros (environ 9,5 millions de CFA).
L’essentiel de ces sommes est destiné aux clubs qui recevront chacun environ 460 Euros (300 mille FCFA) au titre de la subvention annuelle pour le compte de la saison 2004. Le reste, un peu plus de 3000 Euros (2 millions de FCFA) est destiné au fonctionnement des Ligues provinciales.
De l’argent frais qui s’ajoute aux trois millions de francs versés à chaque Ligue provinciale en début de saison pour un montant global 109, 6 millions (environ 167,313 Euros) reparti entre les dix ligues que compte le pays.
Notons que depuis quatre ans la Fécafoot accorde des subventions aux clubs de première et de deuxième division ainsi qu’aux Ligues provinciales. Les subventions des clubs de D1 ont d’ailleurs connus un accroissement de près de 100% cette année passant de 3, 7 millions en 2003 à 7 millions cette année.
Dans le sillage de cette cérémonie, le Secrétaire général de la Fédération camerounaise de football, avec à ses côtés le vice-président chargé de la Communication et du Marketing David Mayebi et l’ambassadeur Roger Milla, s’est adressé à la presse.
L’objectif a dit Jean René Atangana Mballa étant de « corriger le déficit communicationnel de la Fédération ». Tous les sujets brûlants ou presque, de l’heure ont été abordés.
Pour ce qui est des infrastructures, le Secrétaire général et le vice-président David Mayebi ont, une fois encore, tenu à préciser que la construction des stades ne relève pas des compétences de la Fédération mais qu’elle est du ressort de l’Etat.
S’agissant de la nouvelle formule du championnat, il a été rappelé qu’elle n’est encore qu’expérimentale. Les responsables de la Fédérations ont admis qu’elle comporte certainement des aspects qui demanderaient à être améliorés dans le futur.
Pour l’ambassadeur Roger Milla, « il faut arrêter d’encourager les paresseux ». Une façon de dire que la formule est une bonne initiative qui demande simplement à être améliorée pour que le Cameroun se dote d’un championnat véritablement compétitif.
Roger Milla a également fustigé l’attitude des présidents de club qui gèrent leur club de façon artisanale, laissant les joueurs dans des conditions de grande précarité. Une attitude qui, a-t-il dit, «est loin de favoriser l’épanouissement des joueurs et rend difficile la mise sur pied de clubs compétitifs »
Sur l’équipe nationale, les Lions Indomptables, le vieux lion a dit avec emphase que sa gestion ne relève pas de la Fédération camerounaise de football mais du ministère des Sports. Toutefois, a précisé Atangana Mballa, la Fécafoot joue le rôle d’interlocuteur vis à vis des instances internationales à savoir la FIFA et la CAF.
J.R. Atangana Mballa, parlant des élections à la tête de la Fécafoot, a déclaré que pour l’instant, aucune date de peut être annoncée pour la reprise ou la poursuite du processus électoral interrompu le 24 avril 2004 par le gouvernement suite à la sanction imposée au Cameroun pour le port des maillots jugés non conformes lors de la dernière CAN en Tunisie.
«Les élections à la tête de la Fécafoot ont été interrompues par le gouvernement, nous attendons que le gouvernement nous disent quand nous pourrons les reprendre ou les poursuivrent. En attendant, c’est le statu quo. » a conclu le Secrétaire général.
J.J.Mouandjo, Fecafootonline