L’attaquant camerounais a été le leader de la fête au stade, avec la simulation d’un but et un cantique critique envers le Réal Madrid… « ¡MADRID, CABRÓN, SALUDA AL CAMPEÓN! », (Madrid, cocu, salue le champion!).
Le Camp Nou en folie, les lumières éteintes, pendant ce temps, en silence, Eto’o priait la vierge de Montserrat, la Moreneta, dans la chapelle située dans le tunnel qui mène au vestiaire. Il rendait ainsi grâce à la patronne de Catalogne pour l’année si extraordinaire qu’il a vécu à Barcelone.
Plus tard, l’ambiance est montée d’un cran, c’état la folie, la désinhibition; il s’est lâché !
Samuel Eto’o, enveloppé sous un drapeau du Cameroun, prononça la grande phrase de la soirée, malgré le fait que son ami Gérard essaya de l’en dissuader
« Madrid, cocu, salue le champion », qu’il répéta jusqu’à cinq resprises et il régla en passant, un vieux compte avec le président Florentino Pérez du Real Madrid. Extrait audio
Ce cri résonna dans tout le Nou Camp (repris par le public) et il gagna ainsi, comme le fit Figo en 1999 avec le fameux « Madrid, pleureuses, saluez les champions », le droit de faire la une ce soir de tous les journaux d’Espagne.
Sa phrase, qui a refroidi la tribune d’honneur, pour les conséquences qu’elle aura dans les relations avec le club de la capitale, a même dépassé l’idée géniale qu’il a eu de rentrer sur le terrain avec un ballon pour aller inscrire un but, alors que le speaker présentait les joueurs un à un.
Messages en Catalan
Eto’o a oublié le protocole d’une fête magique dont les joueurs étaient les principaux acteurs. Le camerounais termina par les classiques « Visca el Barça i Visca Catalunya » (Vive le Barça et vive la Catalogne en catalan) que chaque joueur lança dans une soirée durant laquelle Rijkaard, Ronaldinho, Motta et Márquez, comme la plupart des joueurs ont fait la surprise de parler catalan.
Un geste qui fut très applaudi, tout comme le gant géant qu’exhibait Ronaldinho dans la main droite pour illustrer le geste du surfeur de belesa qui l’a rendu si fameux…
Traduit de l’espagnol par Guy Everard Mbarga, d’un article de Elperiodico, intitulé: « Etoo ilumina el Camp Nou ».