L’entraîneur des Astres lève un pan de voile sur la préparation de son club qui affronte les Centrafricains vendredi 17 février 2006. Entrée en stage bloqué depuis ce lundi, la délégation camerounaise s’envole pour Bangui ce mercredi 15 février.
Camfoot.com: A quelques jours de votre match contre Usca Bangui, quelles sont les dispositions particulières que vous avez pris pour que Astres soient au top ?
Etienne Sockeng: Nous utilisons les matches de championnat comme match de préparation et sparring-partners. Ces rencontres nous permettent de juger le niveau réel de notre équipe. À partir de là, nous constatons nos manquements pour les peaufiner. Lors de notre dernier match en championnat dimanche dernier, nous avons remarqué que nos poulains ont joué mieux que les journées précédentes. Il y a une marque de progression nette que nous remarquons.
Camfoot.com: Malheureusement, on constate que vos attaquants manquent encore de réalisme devant les buts…
Etienne Sockeng: Ce sont des joueurs qui n’ont pas encore joué ensemble. C’est tout à fait normal que ça commence difficilement. Nous avons joué trois journées, et on a marqué trois buts. Je ne suis pas inquiet. Nous sommes prêts pour affronter l’Usca Bangui. Il faut laisser un peu de temps à cette équipe qui se défend déjà pas mal. Sur le plan du jeu, les gars se défoncent. Il y a beaucoup de loupées certes, mais il ne faut pas s’attendre à mieux car c’est une équipe en construction. Dans cette équipe, on retrouve seulement un ancien de la cuvée de l’année dernière. Tout le reste du groupe est parti.
Camfoot.com: Connaissez-vous bien votre adversaire, Usca de Centrafrique contre lequel vous jouez vendredi prochain ?
Etienne Sockeng: Nous jouons le 17 février 2006 contre l’Usca à Bangui. C’est un club que nous ne connaissons pas. Nous allons les découvrir là-bas sur place. Si on peut faire le jeu à Bangui, on ne va pas hésiter à faire parler la poudre. Si ce n’est pas possible, on va les attendre au match retour à Douala.
Camfoot.com: Pourquoi n’avez-vous pas envoyez un émissaire en Centrafrique superviser ce club pour le découvrir avant ce match capital ?
Etienne Sockeng: Le plus difficile dans les clubs camerounais, c’est le manque de moyens financiers. Aller les superviser, nous pouvions bien le faire, mais nous n’avions pas la possibilité de le faire. Mais nous allons nous battre pour honorer l’image du Cameroun.
Propos recueillis par Eric Roland Kongou à Douala