L’entraîneur de Canon de Yaoundé ne devrait pas avoir d’adjoint, dimanche dernier à Dschang, lors du match conytre l’Aigle local. Il ne devrait non plus aligner trois de ses joueurs, puisque suspendus par la Fécafoot. Dieudonné Nké l’a fait pourtant. Il donne ici la raison, non sans apprécier le jeu devéloppé contre ses poulains durant cette 29ème journée de D1…
Camfoot.com: Quel est votre appréciation de ce match contre Aigle ?
Dieudonné Nké: Ce fut un match très physique et très heurté . Nous avons rencontré une équipe de l’Aigle de Dschang qui était bien en place. Je crois que les spectateurs n’ont pas été déçus de la prestation des deux équipes, qui voulaient à tout prix gagner. S’il y a quelque chose à relever c’est que, les deux équipes ont mis ce match sous le signe de la revanche. A Yaoundé, au match aller, on avait fait nul. Il était question de venir donner un coup d’assommoir mais, malheureusement, on fait nul, on ne peut que s’en contenter.
Camfoot.com: Canon a dominé la première manche et a relâché à la deuxième. Qu’est-ce qui s’est passé pendant les 15 minutes de pause ?
Dieudonné Nké: Non. Je ne crois pas qu’il y a eu relâchement dans le camp de Canon. Là, vous m’amenez à dire par exemple que les coups de sifflets étaient un peu hachés, à telle enseigne que les joueurs avaient déjà peur de jouer un peu énergiquement. C’est pour ça que Aigle a gagné les duels au milieu de terrain, parce que les joueurs avaient déjà peur d’aller au front des duels, et ont baissé d’un cran de peur de prendre les cartons rouges.
Camfoot.com: Selon une décision de la commission d’Homologation et de discipline, certains de vos joueurs, dont Effengue qui a pris à cette rencontre, ont été suspendus. Qu’en dîtes-vous ?
Dieudonné Nké: C’est vous qui le dîtes. Je crois que l’administration est écrite, elle n’est pas verbale. C’est tout ce que je puis vous dire. Nous ne sommes pas dénués de tous nos sens, pour aligner des joueurs qui ont été frappés. Nous attendons qu’on nous notifie. Je crois que c’est ça l’administration.
Propos recueillis par Kisito NGALAMOU, à Dschang