Winfried Schaefer et les autorités camerounaises ont apporté un démenti formel à l’information selon laquelle le technicien allemand était sur le point de s’entendre avec l’Union Egyptienne de Football (UEF) pour entraîner son équipe nationale. Il assistait dimanche après-midi au match des espoirs entre le Cameroun et la Côte d’Ivoire au Stade Ahmadou Ahidjo.
Selon Abed Nego Messang, le correspondant de RFI au Cameroun, la question a été posée à toutes les parties prenantes de la chose footballistique du Cameroun dont le ministre Bidoung Mpkatt qui a signifié sa surprise et a affirmé ne pas être pas au courant d’une information de ce genre. Il a réaffirmé qu’en ce qui concerne le gouvernement camerounais, il a renouvellé et redit contrat et ouvertement donné sa confiance à Schaefer jusqu’en 2006.
La FECAFOOT à travers David Mayebi son vice-président, chargé plus spécifiquement des questions liées aux sélections nationales, affirme que l’information est profondément infondée, qu’il n’y avait rien en vue en ce sens et que Winfried Schaefer est lié à la fédération camerounaise jusqu’en 2006 au moins.
Joint à son hôtel, Winfried Schaefer y est allé d’un très gros éclat de rires et a simplement déclaré qu’il est à Yaoundé et au Cameroun pour l’instant et qu’il est là pour s’installer en permanence et pour s’occuper de l’équipe nationale du Cameroun. Il a dit ne pas connaitre l’Egypte et n’avoir eu aucun contact, aucune proposition et n’avoir rien signé avec eux.
On se souvient il y a environ deux semaines après l’élimination camerounaise de la CAN 2004 en Tunisie, les supporters et observateurs avaient massivement désapprouvé le travail derrière le banc de la sélection et beaucoup continuent de reclamer la démission du blond allemand.
Son probable départ pour l’Egypte semblait ainsi faire l’affaire de plus d’un. Certains trouvaient en cette occasion le moyen de se débarasser du coach venu d’outre Rhin, en ménageant les susceptibilités des uns et des autres, donnant ainsi une occasion au couple FECAFOOT-MINJES de se séparer d’un homme dont le travail à la tête des lions indomptables est plus que décrié.
Patrice Abodo