La campagne des Lions Indomptables s’est achevée au Qatar au début du mois de décembre. Rendu à 3 mois de cette élimination prématurée, la Fecafoot ne nous a toujours pas dit ce qui s’est passé à Doha.
Les discours et les promesses faites par l’exécutif de la Fédération Camerounaise de football nous donnaient pourtant finaliste à défaut d’être vainqueur, de la coupe du monde Qatar 2022. Mais, au lieu de tout ceci, nous avons vécu une triste élimination dès la phase de groupe. Une élimination que certains incrédules maquillent en élimination avec les honneurs suite à la victoire face au Brésil. Mais ces derniers semblent oubliés qu’une fois de plus, une fois de trop, nous avons brillé par un scandale dont nous seuls avons le secret. Notamment avec cette éviction d’André Onana avant le deuxième match de poule face à la Serbie, et qui nous a certainement coûté la qualification pour le second tour. Malgré toutes ces péripéties, la Fecafoot n’a toujours pas dressé le bilan sportif et financier de cette participation.
Il est impossible de dire à date quelle est la véritable cause de l’éviction de notre meilleur gardien en pleine compétition. Comme seul indice, cette vidéo du sélectionneur Rigobert Song qui a fuité sur la toile. Dans celle-ci, il explique que la mésentente avec André Onana est partie du fait que ce dernier refusait de jouer les ballons sur les côtés. Une raison assez légère pour se séparer de son meilleur atout en pleine compétition. La véritable explication n’a pas été donnée et 3 mois après la Fecafoot est toujours muette sur le sujet. André quant à lui a définitivement raccroché avec les Lions faisant d’Epassy, le gardien numéro 1 désormais. Lui qui évolue en Arabie Saoudite et qui ne finit pas d’encaisser des buts cette saison (32 buts en 19 matchs).
Côté financier, c’est l’omerta totale. L’État a emprunté 2 milliards de FCFA à la Fecafoot pour la participation au mondial. Sans compter la prime de qualification octroyée par la Fifa à chaque pays. Une valse de milliards, des influenceurs (sans aucuns impacts) emmenés au Qatar aux frais de la Fédération. Des présidents de Club emmenés en villégiatures, déplacés, logés et nourris au Qatar au frais de la Fécafoot. Traçabilité des dépenses ? Aucune ! Trois mois après on ne sait toujours pas comment les sommes ont été gérées. Entretemps, les caisses sont vides, les clubs attendent les subventions et menacent d’arrêter le championnat. Ainsi va la vie au sein de la nouvelle Fecafoot !