Trois jours avant le prochain regroupement des Lions Indomptables à Yaoundé, l’entraîneur national Artur Jorge et son adjoint Raul Aguas effectuent une courte visite de « reconnaissance » de la cuvette de Mfandena afin de s’assurer de l’état de la pelouse et du niveau d’entretien des vestiaires. Et rien n’a changé depuis le dernier match de la sélection nationale…
Dans la perspective de la semaine consacrée au prochain stage préparatoire au match Cameroun-Libye à Yaoundé, au regard du nouvel enjeu de ladite rencontre comptant pour la 8e journée des éliminatoires Can/Mondial 2006, ce 9 Juin 2005, c’est en compagnie du n°2 de la Direction Administrative des Équipes Nationales, Stephen Tataw et de Bella Eves, le Directeur des stades de Yaoundé, que l’entraîneur national Artur Jorge et son adjoint Raul Aguas ont effectué une visite de « reconnaissance » du stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de la capitale . Au cours de cette « balade », l’encadrement technique a plus ou moins apprécié le niveau d’entretien des vestiaires et l’état de la pelouse sur laquelle des ouvriers s’activent à déverser quelques brouettes de sable fin comme l’avait recommandé le portugais voici quatre mois après la confrontation Cameroun-Soudan (2-1). En somme, au sortir de ce tour éclair du stade, pour Artur Jorge, » rien n’a changé » car la qualité du terrain reste encore le principal « handicap » pour ses poulains.
Et ce 19 juin 2005, bien qu’à grand renfort de tapage médiatique, le Ministère des Sports annonce avoir tout mis en œuvre pour garantir le bon déroulement de ce regroupement, des milliers de fans et sympathisants prendront encore le risque d’aller conduire la sélection nationale vers une autre victoire dans un stade « vieillissant », non éclairé et bientôt sans eau.
On a ainsi oublié la mission Fifa/Caf conduite par Walter Gagg qui est repartie sans connaître le nombre exact des places assises de la Cuvette de Mfandena depuis lors fermée aux compétitions nationales. Le stade reste ainsi en proie à la bricole pour un triste constat de dégradation avancée de la structure qui a déjà fait son temps depuis 1972.
Guy-Roger Obama à Yaoundé