L’ancien Lion Indomptable était à l’hôtel de l’équipe nationale du Cameroun ce matin. L’ex buteur camerounais n’a pas échappé aux journalistes qui ont sauté sur lui, question d’avoir son analyse du match livré par la bande à Benjamin Moukandjo, tenue en échec samedi par le Burkina Faso (1-1), lors de la première journée de cette 31e CAN.
« Quand on revoit comment nous avons joué hier, il y a des gens qui étaient désordonnés, c’est comme s’ils ne voulaient pas se battre, c’est comme s’ils ne voulaient pas jouer. Et ce genre de joueurs, on n’en a pas besoin, je dis, vraiment, on n’en a pas besoin. Avec des jeunes, nous pouvons faire de bonnes choses. Nous devons faire un grand effort pour essayer d’amener le pays le plus loin possible.
La défense a répondu tactiquement, mais le milieu de terrain n’était pas en place techniquement parce que vous ne pouvez pas laisser une équipe comme le Burkina qui a de bons joueurs qui savent dribler et qui, peut-être ne sont pas efficaces. Si on ne les empêche pas de contrôler le ballon, ils nous mettront en difficulté. Et même en attaque, on a été léger, vraiment très léger.
On ne peut pas comprendre qu’un avant-centre comme Zoua, qui est dangereux, qui a un grand coup de pied, qui est puissant, que l’entraineur le laisse venir prendre le ballon dans nos 18 mètres pour essayer de dribbler et puis, on arrache. J’ai discuté avec Zoua, il dit que c’est l’entraineur qui lui demande de jouer comme cela. Je lui ai dit : monsieur, moi quand je jouais, quand j’étais confiant, même les autres joueurs, on n’écoutait pas l’entraineur. Ce que l’entraineur nous disait avant le match, on acceptait mais dans le match, lorsqu’on voyait que c’était dangereux, on jouait comme on le pouvait ».
Par Arthur Wandji, à Libreville