Pour sa première apparition en coupes Africaines de clubs, Bamboutos de Mbouda descend ce samedi dans l’antre du stade de la Réunification de Douala pour affronter Association Sportive Artistique et Culturelle
Concorde de Nouakchott. Ceci dans le cadre des 16è de finale retour de la coupe de la CAF (confédération africaine de football). Après avoir tenu en échec leurs adversaires il y’a deux semaines en Mauritanie, les « Mangwa Boys » rêvent déjà d’une place en huitième de finale.
La crise administrative que connaît le club du département des Bamboutos n’a pas affecté le moral des joueurs. En effet, depuis leur entrée en compétition continentale, c’est dans la sérénité que le capitaine Éric Kwekeu (absent au match aller) et ses coéquipiers se préparent à recevoir leurs adversaires de Mauritanie. C’est ainsi que depuis mardi, « l’ancien nouvel » entraîneur de Bamboutos de Mbouda dirige les travaux en compagnie de son adjoint Jean Paul Aguazen et l’entraîneur national A’ affecté au chevet des Gars de Mbouda par le Minsep, Jean-Marie Djidjiwa. « Le travail est basé sur un système d’attaque à outrance, car d’entrée de jeu, nous devons marquer des buts », a pu confier l’un des entraîneurs.
Si la performance réalisée par les « Rouge et Bleu » de Mbouda (0-0) en Mauritanie est un résultat flatteur, parce que découvrant la compétition, samedi
à Douala, il aura besoin d’une victoire afin de se qualifier pour les huitièmes de finale.
Après avoir effectué un parcours remarquable l’année dernière à l’Unifac, Bamboutos de Mbouda devra confirmer en s’imposant de belle manière.
Avec le départ de plusieurs joueurs vers d’autres horizons, l’équipe doit désormais compter sur des jeunes capables de trouver le chemin de la gloire. Une gloire qu’à Mbouda, on attend à bras ouvert.
Asac Concorde, un adversaire sérieux
L’association sportive Artistique Concorde (Asac de Nouakchott) figure parmi les quatre meilleurs clubs de football de Mauritanie. Crée en 1978, ce club n’a pas connu l’épopée sur l’échiquier continental. Equipe de la capitale de Mauritanie, un pays situé
en Afrique de l’Ouest comptant 2 millions d’habitants, l’Asac a dans son escarcelle une coupe du président en 1983, le championnat de district de
Nouakchott en 1985. En 1994, pour des raisons financières, cette formation a même été rétrogradée en division inférieure. Mais depuis 2000, avec l’arrivée des sponsors (Maersk Mauritanie qui s’occupe des compétitions Africaines et Netland pour le championnat local, elle s’est dotée des moyens pour sa politique.
Bon à savoir, l’adversaire de Bamboutos de Mbouda occupe la quatrième position du classement dans un championnat qui compte 14 clubs. Après la 9ème journée, Asac de
Nouakchott totalise 13 points pour 3 victoires, 4 nuls et 2
défaites.
Ce résultat insuffisant pour les dirigeants a entraîné le limogeage de l’entraîneur principal Birama Gaye. C’est un groupe jeune et assez homogène qui descendra au stade de la Réunification de Douala avec trois étrangers parmi lesquels un Camerounais, Arouna Nsangou. On note également dans l’équipe, la présence de plusieurs internationaux juniors (Bakha, Teguedi et El Kotob). « Nous respectons le Football camerounais, mais nous ne sommes pas venus faire le tourisme. Notre objectif est de gagner » a déclaré le Sécretaire général du club Dieng Amadou. Cet optimisme traduit la détermination à réussir ce baptême du feu face aux Camerounais qui n’ont plus qu’à bien se tenir.
D. Ekoule, à Douala