La cérémonie de la pose de la première pierre de cette infrastructure qui devra posséder une pelouse synthétique de dernière génération, et une capacité de 1600 places assises a eu lieu ce jeudi, dans la Commune de Bafia.
Dans six mois, le futur stade municipal Ayem de Bafia devrait pouvoir accueillir ses premiers spectateurs. En attendant, les près de 200 ouvriers engagés par Prime Potomac Group, l’entreprise adjudicataire, s’affairent aux travaux de construction de cette infrastructure futuriste dont la cérémonie de la pose de la première s’est tenue ce jeudi 21 avril 2016. Le fruit d’un accord de partenariat, entre la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) et la Commune de Bafia. « La perspective du développement, quel que soit le secteur, ne doit pas être la seule affaire du gouvernement. C’est dire que l’Etat, quels que soient sa forme, ses moyens, sa puissances et ses fonctions, a besoin des autres acteurs de la société pour l’accompagner dans ses vastes chantiers », a indiqué Tombi à Roko Sidiki. Et c’est parce que « la Fédération camerounaise de football l’a compris, et entend donc apporter sa modeste contribution au développement des infrastructures sportives dans notre pays », précise le président de la Fécafoot.
Près de 739 millions Fcfa
Constitué d’une aire de jeu en gazon synthétique de dernière génération de 68m de large sur 105m de long, des gradins couverts d’une capacité d’accueil de 1 600 places assises, des vestiaires, des salles multifonctionnelles et équipées d’un générateur électrique, et d’un forage, le futur stade municipal Ayem de Bafia va coûter près de 739 millions de francs Cfa entièrement financé par « les ressources propres de la Fédération camerounaise de football », indique encore Tombi à Roko Sidiki. Les travaux devraient s’opérer en cinq étapes : « la démolition de la structure existante, ainsi que le terrassement qui se poursuit. Ce terrassement s’achèvera avec un dénivèlement général » ; « la deuxième étape consistera à la construction d’un forage et l’installation d’un groupe électrogène avec une capacité suffisante pour couvrir toutes les activités du stade afin que les rencontres puissent être retransmises qu’il y ait de l’électricité dans la ville ou non » ; « la troisième étape concernera en la construction des tribunes » ; « puis, nous ferons le bâtiment qui abritera les vestiaires pour équipe, pour officiels, une salle de contrôle technique, un gymnase, un restaurant, un studio de télévision et un salon VIP, une salle de conférence et quelques bureau » ; « enfin, la dernière consistera à la pose de la pelouse synthétique qui aura un matelas d’évacuation des eaux intégré sur toute la surface du stade », a énuméré Roland Atanga, le chef des travaux.
Notons que ce projet s’inscrit dans le cadre d’une convention entre la Fécafoot, la Communauté urbaine de Bamenda et les Communes de Bafia, Bafang, Bangangté, Ngaoundéré, Ngoumou et Sangmélima. Et dans le cadre de ces conventions, la Fécafoot assure le financement, la conception, et la réalisation de l’ensemble des travaux nécessaires à la construction de ces terrains, y compris leurs accessoires à ses frais, tandis que les Communes, elles, assurent le financement, la conception et la réalisation des travaux annexes nécessaires à la construction des vestiaires et gradins, à ses frais et risques.
Arthur Wandji