L’équipe nationale du Cameroun s’est inclinée face à une formation nipponne composée essentiellement de joueurs locaux. Manque de fraîcheur physique, jeu tatillon brouillon et des carences autour de la stratégie auront eu raison des lions indomptables.
Comme en 2001 lors de la coupe des confédérations, l’équipe nipponne aura été sans pitié pour les poulains de Jules Nyongha. Un temps hésitant pour l’expédition Japonaise, Eto’o Fils a finalement rejoint ses coéquipiers sur l’archipel.
Le coup d’envoi de la quatrième confrontation entre les deux équipes donné, l’équipe locale a pris le contrôle des opérations. On assiste à un match à sens unique dominé de bout en bout par les japonais mieux organisés que le Cameroun.
Les lions prendront logiquement un but à la 25e minute sur une balle arrêtée, balle qui provenait de la droie et qui a été déviée par un défenseur nippon. Tulio Tanaka, pourtant suivi de près par Atouba s’est élevé au dessus de la défense et de la tête lobe Souleymanou. Blessés, les lions ne parviendront pas à montrer le moindre sursis d’orgueil, l’équipe nipponne manquant même de doubler la marque à la 45e minute. Le Cameroun évolue alors en ce moment avec au goal : Souleymanou, en défense : Bikey et Atouba (latéraux), Song et Matoukou (Défenseurs centraux). Le milieu de terrain étant tenu par Mbami, Mbia, Makoun et Douala. L’attaque par Eto’o et Job.
Réveil tardif
En deuxième période, les lions indomptables se montrent plus volontaires. Les remplacements opérés par Nyongha donnent pendant quelques minutes l’illusion d’une véritable solution. La mauvaise disposition sur le terrain et l’absence d’un fond de jeu font apparaître au grand jour la fébrilité et l’inefficacité de cette équipe coupée en trois parties.
Après la sortie de Bikey qui évoluait jusque là poste de latéral droit, Feutchiné a été ramené à ce poste. Il réussira à apporter de la percussion sur le côté droit et se créera deux occasions de but.
À gauche, l’entrée d’Idrissou à la place de Mbami permettra aux lions de se porter véritablement à l’offensive. Comme en témoigne cette frappe de la 64e minute qui passe légèrement au dessus de la barre transversale des buts Japonais. Les entrées de Ngom Kome, d’Ateba et de Nguemo ne viendront pas changer la physionomie du match étant donné les efforts dans la gestion du match que leur oppose le Japon. Les japonais réussiront à accroître leur domination à la 90e minute. Sur un corner dégagé dans l’axe par le capitaine Song, le Yamase) d’une magnifique frappe à l’entrée de la surface contourne Souleymanou et la défense. Le gardien de but ne pourra pas enrayer l’action de but malgré son envol spectaculaire. La messe était dite et le Cameroun s’incline sur le score de 0 but contre 2.
Cette défaite vient-elle sceller le sort de Jules Nyongha ? On se rappelle que c’est au Japon en 2001 que Pierre Lechantre avait perdu sa place sur le banc de touche des lions indomptables.
Le jeu des joueurs
– Souleymanou, ne pouvait rien faire contre les deux buts.
– Song, aura honoré avec bravoure sa 104e sélections
– Bikey, a eu de la difficulté à s’imposer à ce poste inhabituel.
– Matoukou, a eu un match difficile, tant physiquement que techniquement
– Atouba, volontaire mais s’en est déjà mieux sorti. C’est lui qui marque le premier buteur Japonais qui le devance dans sa foulée pour tromper le gardien
– Mbami, devra retouver son meilleur niveau
– Makoun, a semblé quelque fois gêné, et n’a pas pu relancer proprement ses attaquants.
– Mbia, très bon match. On commence à en être habitué.
– Douala, très volontaire et actif, mais imprecis.
– Job, n’a pas touché beaucoup de ballon. Il montré qu’il pouvait être dangereux. C’est lui qui se crée la première occasion de but.
– Eto’o, sevré du ballon en première mi-temps, il sera plus actif en seconde période. Il exécute deux balles arrêtées sans succès.
– Feutchine, était présent sur le côté droit, malgré son positionnement au poste de latéral droit. Il frappe deux fois au goal.
– Idrissou, match moyen dans l’ensemble sans aucune percussion.
– Nguemo, vif, sa presence se faisait sentir. . Il a un gros volume de jeu.
– Ateba, Assez moyen.