L’année 2004 a été une année des plus réussie pour l’Aigle de Dschang. Et pour cause, l’équipe de la Menoua a réussi à se qualifier pour la D1, entrant ainsi dans la cour des grands. Une consécration qui interpelle à redoubler d’ardeur pour sa survie dans l’Elite. Le retard dans les préparatifs inquiètent certains supporters même si le Directeur Technique semble ne pas s’en émouvoir.
Aigle de Dschang, le club phare de la Menoua est l’objet de fierté des populations locales. Et, à l’instar des grandes équipes de la D1 telles Cotonsport de Garoua, Union de Douala, etc, l’Aigle de la Menoua est tout aussi convoitée par des joueurs de différents horizons qui veulent accomplir leur rêve de jouer dans l’élite.
Recrutements
Les recrutements ont démarré le 12 janvier dernier sous la direction du Directeur Technique WAMBA Petit Michel. Il aurait déjà accueilli une soixantaine de candidats provenant des équipes de D1 et de D2. Devant cet engouement, le recrutement s’avère alors très délicat du moment où les méthodes utilisées ne dépendent que des dirigeants. Les responsables du staff technique disent s’appuyer sur le talent, la vitesse, les capacités physiques, le fair-play et surtout l’expérience. Les candidats participent avec acharnement aux différentes épreuves d’entraînement.
Le public assiste toujours nombreux aux différentes séances et chacun y va de son commentaire sur les probables recrues. Mardi dernier, 28 nouveaux joueurs figureraient déjà sur la liste provisoire, mais devront encore batailler ferme pour espérer faire partie de la liste finale.
Les meilleurs joueurs de la saison dernière sont au stade de la renégociation de contrat. Mardi dernier, le président général, Dr Pierre NGUEFACK est venu sur place s’assurer de l’état d’avancement des activités. Il ne manque pas de clamer que l’Aigle de Dschang nourrit de fortes ambitions pour la saison à venir. En outre, il interpelle les responsables à protéger l’intérêt du club avant toute chose.
Un budget en attendant le congrès…
La nouvelle saison étant imminente, l’Aigle Royal de le Menoua semble accuser un retard préjudiciable par rapport aux préparatifs de reprise du championnat. Certains joueurs s’en inquiètent, mais ce n’est pas du tout le cas du DT, Petit Michel WAMBA, qui dit n’avoir aucune appréhension : « malgré le retard qu’accuse le démarrage des activités, il n’y a pas lieu de craindre du moment où la FECAFOOT elle-même n’a pas encore mis sur pied son bureau directeur ».
Sur le plan financier, c’est mardi dernier que le directeur général a soumis le budget provisoire de l’équipe à l’appréciation du président général. Le contenu ne nous a pas été révélé ; mais l’on affirme qu’il serait fondé sur les objectifs à atteindre au courant de la saison annoncée. Seraient donc tenus en considération, les primes d’entraînement et de matches, les frais de déplacement, les salaires des joueurs et des encadreurs…
Pour les perspectives à venir, le coach souligne qu’il serait préférable d’inclure un budget pour le fonctionnement quotidien de l’équipe afin de régler les problèmes de qui surviennent sur la main courante.
Equipe sans stade
Les rencontres de cette équipe se sont jusqu’ici tenues au stade du CENAJES (Centre national de Jeunesse et des sports) de Dschang depuis près de 20 ans. Ce stade, on le sait, ressemble véritablement à un « champs de patate » et est loin d’être propice à la pratique du football de haut niveau.
Le stade du Cenajes a jadis été l’un des plus grands stades départementaux du pays sur lequel se sont discutés des derbys mémorable. État de délabrement avancé; son aire de jeu est inadaptée, ses gradins sont presque inexistants. Il se lit sur sa barrière le rôle des intempéries successifs au fil temps et le travail peu apprécié des graffitis sans goût. Ce stade a perdu sa vitalité d’antan.
Le répertoire de la FECAFOOT ne compte d’aucun stade agréé pour recevoir les compétitions de D1 dans la Menoua. Il reste aux personnes ressources de réfléchir promptement, afin de trouver une issue à ce problème puisque le début du championnat se fait de plus en plus proche.
Théophile SIGAP et Marthe MBENDANG, à Dschang