A une semaine du coup d’envoi du tournoi de football de la Francophonie, seuls deux joueurs professionnels ont rejoint le site d’entraînement basé à Douala, où l’entraîneur national Aboubakar Souleymanou peaufine sa stratégie…
Dès le 6 Décembre 2005, sur la pelouse du stade municipal de Niamey, la capitale du Niger, la sélection nationale des juniors affronte la solide équipe du Canada récemment engagée au Mondial Fifa de la catégorie en Hollande. Quand on sait qu’il faudra également engranger le maximum de points face à l’ambitieuse sélection du Niger et la non négligeable formation de Côte d’Ivoire, après douze séances d’entraînement, l’on ne peut s’empêcher de dénoncer la légèreté avec laquelle la Direction Administrative des équipes nationales de football a organisé cette phase de préparation des lionceaux dans la perspective de l’échéance des 5e Jeux de la Francophonie…
À quelques jours de l’ultime rendez-vous de Niamey, sur les berges du Wouri, après la défection du jeune Otobong Ene actuellement à la recherche d’un club dans le « Vieux Continent », l’entraîneur national Souleymanou Aboubakar a une mission délicate de choix des meilleurs locaux parmi les 21 présélectionnés, fruit de la prospection effectué « sans pression » à travers l’élite nationale, la Deuxième division et même dans les différents tournois de barrages qualificatifs aux « Interpoules 2005 ».
A la suite des quatre matches amicaux disputés tant au Japon et en Angola, on relève déjà une certaine maturité du groupe bâti autour de Luc Kalapach, Gilbert Momo, Guy Toindouba et le capitaine Enam Mendomo devenu néo professionnel en Libye. Mais comme le reconnaît le duo Aboubakar Souleymanou – Engelbert Mbarga, il y a encore des zones d’ombre à éclaircir. Pour ce faire, à défaut de compter sur les joueurs professionnels tels Alexandre Song Billong (Arsenal), Landry Nguemo (Nancy), Stéphane Mbia Etoundi (Rennes), Sébastien Bassong (Metz) et Antonio Ghomsi (Pérouse), seuls Patrick Njambe (Borussia Dormond) et Sébastien Siani (Anderlecht) ont finalement accepté d’arborer le tricolore étoilé national.
Après la médaille en bronze glanée en 2001, pour les 5e Jeux de la Francophonie, il est question de franchir un palier de plus. L’encadrement technique reste optimiste dans son souci de trouver les 20 lionceaux capables de relever ce défi lors de cette expédition à Niamey.
Guy-Roger Obama à Yaoundé