En zone mixte après le tirage au sort de la CAN 2025, Marc Brys a donné un ultimatum à Samuel Eto’o.
L’ex policier Belge Marc Brys est décidément un homme du clash. Toutes ses prises de parole sont désormais sujettes à caution car au bout du compte, une polémique naît. Après la petite pique à Samuel Eto’o, le sélectionneur des Lions Indomptables a de nouveau indexé la fédération et son patron :
« Eto’o n’entre pas dans notre vestiaire, c’est interdit ! Le groupe est assez adulte et compétent pour gérer la situation. C’est pas la première fois pour beaucoup et je suis à 100% sûr qu’on va être prêt si la mentalité est bien et si la passion et l’enthousiasme sont présents dès le début […] Je suis quelqu’un de positif donc je ne m’occupe pas du négatif comme par exemple la FECAFOOT ».
Marc Brys, sélectionneur des Lions Indomptables
Une sortie jugée scandaleuse quand on sait la valeur de Samuel Eto’o. Surtout que dans tous les pays du monde les légendes encouragent les joueurs en compétition
Hum!
Cet homme a définitivement une jugeote très limitée au point de n’avoir aucune conscience de la portée de ces propos. On dirait que la nature ne l’a équipé que d’une boîte crânienne d’un néandertalien et c’est vraiment dommage.
Pour rappel, dans toutes les nations, le supérieur hiérarchique de l’entraîneur de l’équipe nationale est le président de la Fédération de football. Nulle part ailleurs, un entraîneur ne s’est comporté comme le fait Marc Brys, que ce soit en Afrique, en Europe, en Asie ou en Amérique.
Quels que soient les reproches que l’on peut adresser à Samuel Eto’o, il mérite le respect en tant que dirigeant du football camerounais. Que cela plaise ou non, c’est un fait indiscutable.
Le minimum que lui doit Marc Brys, en tant que subordonné, c’est justement ce respect. Or, il semble avoir choisi d’ignorer cette réalité et de continuer à envenimer la situation.
Une chose est certaine : ses jours à la tête de la sélection camerounaise sont désormais comptés. Il est difficile d’imaginer qu’il soit l’homme de la situation pour conduire les Lions au Maroc, sauf si l’on décide de faire abstraction des performances de l’équipe. Car une chose est sûre : tant qu’il restera en poste, ce sera le chaos.
PS : Si j’étais Samuel Eto’o, je pousserais la porte du vestiaire, juste pour voir comment ce coq de basse-cour, qui chante fort mais gratte peu, tenterait de me mettre dehors. J’imagine déjà le spectacle : beaucoup de bruit, un plumage hérissé, puis un repli stratégique comme un chat pris en flagrant délit sur la table du dîner. Mais hélas, je ne suis pas à sa place… et je dois me contenter d’observer ce cirque de loin.