Bamboutos FC a reçu moins 1 million 180 000 Fcfa comme recettes de stade la saison dernière. Pourtant, le club est réputé pour sa capacité à mobiliser de nombreux supporters. En effet, confiait le directeur général des Mangwa Boys, le club pouvait mobiliser des millions de Fcfa en quelques journées seulement. Ce montant jugé dérisoire, avait démobilisé de nombreux supporters. Certains ont décidé de déserter les gradins pour suivre les matchs dans les réseaux sociaux. Car ils ne comprenaient pas le mode de répartition.
Même cette saison, c’est toujours le clair-obscur au sujet de la gestion des recettes de stade. Des supporters du Canon de Yaoundé n’ont pas caché leur colère d’apprendre que leur club n’est pas entré en possession de la recette. Car depuis le début de la saison, des voix s’élèvent. Des questions fusent de part et d’autre. Malheureusement, aucune communication officielle n’est faite à ce sujet par la Fécafoot. Ce dimanche, les responsables de Fauve Azur n’ont rien reçu.
Le président Nya Norbert et par ailleurs SG de l’ACEC, est revenu sur la question ce lundi. C’était lors de l’émission 100% foot diffusée sur Equinoxe Tv. Comme les autres responsables de clubs, son incompréhension est totale. Sur quelles bases la Fécafoot va-t-elle redistribuer les recettes à l’avenir si les clubs ne sont pas associés au processus jusqu’à la fin. « Quand les clubs jouaient contre Bamboutos par exemple, ils étaient sûrs de gérer les primes des joueurs pendant toute la semaine sans problème. Certains clubs étaient à l’aise. Mais aujourd’hui, les supporters ne veulent plus venir au stade. La Fédération doit rassurer le public en clarifiant la situation. On a suivi la colère des supporters du Canon assi. La recette entre dans le budget des clubs », relève André Oyono, supporter Tonnerre de Yaoundé.
Il faut qu’on puisse communiquer aux responsables de clubs le montant exact de la recette afin qu’on puisse vérifier nous-mêmes le moment venu si ce qui nous est reversé correspond à notre quote-part. Nous avons les représentants au niveau de l’entrée. Nous sécurisons les recettes. Mais lorsque le moment du comptage arrive, nous ne sommes plus associés à l’opération. C’est le flou artistique.
Nya Norbert, président de Fauve Azur et SG de l’ACEC