Après la Côte d’Ivoire, les Lions Indomptables seront présents au Maroc en 2025. C’est dans le cadre de la 35e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football. En effet, Vincent Aboubakar et les siens se sont qualifiés dès la 4e journée grâce à l’unique but de Boris Enow contre le Kenya en Ouganda. Un début mémorable pour l’attaquant de DC United. Le Cameroun n’a pas eu besoin de conjuguer le “SI” pour se qualifier. Le successeur de Rigobert Song, Marc Brys, a imposé son style de management dans la tanière. Dès son arrivée, il s’est positionné comme le seul patron. Le technicien n’avait pas besoin des interférences dans son travail.
Son approche n’a toujours pas fait l’unanimité. Mais, il est resté focus sur ses méthodes. Sauf qu’il arrive dans un contexte difficile. Sa nomination par le ministre Narcisse Mouelle Kombi a alimenté la crise entre le Minsep et la Fécafoot. Le premier contact entre Marc Brys et le président Eto’o n’était pas plaisant à voir. La vidéo avait alors fait le tour de la toile. A cette époque, chacun y allait de ses commentaires. Toujours est-il que la relation entre les deux a pris du temps pour se <<normaliser>>. Sur les terrains, Marc Brys et ses poulains ont assuré. Car l’objectif premier était de qualifier le Cameroun pour la CAN Maroc 2025. Marc Brys reste invaincu en six matchs. Le technicien de 62 ans est revenu sur son début tumultueux sur le banc de touche du Cameroun dans un entretien accordé au New York Times.
Je ne voulais pas que les choses dégénèrent, mais je voulais faire comprendre que je ne m’en allais pas. Il était important que les joueurs le voient aussi et c’est un point qu’ils ont apprécié… Il y a eu des perturbations dans notre travail, mais est-ce que je me bats ou je me concentre sur mon travail ? Le choix est de travailler et de ne pas me concentrer sur les choses ennuyeuses et de me mettre en colère… Je garde toute mon intensité dans le travail avec les joueurs. Je ne laisse pas ce genre de choses me vider de mon énergie… Ils (la Fecafoot) sont aussi positifs. Ils voient que ça marche. Ils voient qu’ils ne peuvent pas nous éliminer. Ils voient que nous obtenons des résultats grâce à notre façon de faire pour le pays.
Entretien accordé au New York Times par Marc Brys