Réagissant à la victoire des Lions Indomptables, Bill Tchato accuse le manque d’opposition de l’équipe kényane.
Le Cameroun vient d’obtenir sa qualification pour la CAN 2025 au Maroc à 2 journées de la fin des éliminatoires, à la faveur de sa double victoire face au Kenya.
Les Lions Indomptables qui ont marqué 5 buts et encaissé un seul sur l’ensemble des 2 matchs, ont montré un visage plutôt convaincant. Malgré une rencontre poussive cet après-midi du côté de Kampala.
Malgré ces bons points engrangés, certains – affidés de Samuel Eto’o pour la plupart- restent dubitatifs sur les performances des protégés de Marc Brys et accusent une opposition faible. C’est le cas de Bill Tchato, ancien Lion Indomptable :
« Je ne vais pas rabaisser la victoire des Lions, mais on avait rien en face. Le Kenya n’a pas existé dans les deux matchs ».
Bill Tchato sur CRTV Sports
Il dit la vérité !
Est-ce qu’on pouvait battre le Nigéria, le Sénégal ou la Côte d’Ivoire en jouant comme contre le Kenya dans ce match ?
Le réponse est NON sans aucune hésitation.
Le niveau du Kenya est très faible et ils nous ont quand même donné des sueurs froides jusqu’à la dernière minute et possession du match où ils auraient pu égaliser s’ils étaient un peu efficaces.
Aboubakar devant ne doit plus jouer 90 minutes. S’il commence le match il doit avoir entre 45-60 minutes de jeu pas plus. S’il entre en cours du match, il doit avoir 30 minutes de jeu, pas plus!
Ngandeu est très lent, très hésitant et Casttelleto à commis beaucoup d’erreurs, face aux grands attaquants nousbaurions payé cash ses bourdes.
Monsieur Tchato à raison de dire que cette équipe du Kenya est très faible.
Nous ne devons pas dormir sur nos lauriers en croyant que nous y sommes.
Loin de là !
Le chemin est encore très long et parsemé d’embûches.
C’est première et bonne étape qui servira de base, de fondation de travail mais il nous faudra nous améliorer considérablement pour y parvenir.
Contre une meilleure équipe on n’aurait pas mis les mêmes joueurs et on n’aurait pas eu la même concentration donc pas le même Cameroun. Il ne faut pas aller trop dans la fiction. Chaque match est particulier.
Si les kényans étaient adroits devant le but, ils auraient mis pas moins de 3 buts.
Nous gagnons sur un coup de pied arrêté de 30-35 mètres. Notre seule occasion du match, qui n’en n’était pas une sans le courage de Enow de frapper des 35 mètres directement sans chercher une déviation de la tête dans la surface de réparation.
Je comprends que vous fassiez une comparaison entre le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le (grand) Cameroun, ce qui est tout à fait légitime. Cependant, il est important de se rappeler que ces mêmes équipes ont parfois montré des faiblesses face à des adversaires prétendument moins forts, y compris des équipes comme le Kenya, et cela malgré la présence de leurs stars. Vous êtes attachés au passé, mais les temps changent, tout comme le football, les équipes et les nations.
Aujourd’hui, on ne parle plus d' »équipes faibles », mais plutôt d' »équipes émergentes ». Et je ne suis même pas certain que, face à l’une des équipes mentionnées, nous aurions offert la meme performance que celle face au Kenya.
Dans des pays où les choses et précisément le football fonctionne normalement, on laisse le temps à l’entraîneur d’instaurer sa vision et sa philosophie. Mais regardez dans quelles conditions cet entraîneur est arrivé, souhaitant simplement travailler. Malgré la haine et les critiques, il a su produire des résultats.
Certains attendent avec impatience une défaite pour le démolir, mais soyez patients. Votre moment viendra. Pathétique!
Un autre « mot savant » du biyaïsme : « émergent »!!!
Le Cameroun « émergent en 2035 », minalmi ! Un pays incapable depuis plus de 8 ans de construire une voie rapide de 2×2 voies (je ne parle pas d’une autoroute) pour rallier ses deux principales villes Douala-Yaoundé.
Maintenant, c’est le Kenya qui est « émergent » au Football.
Ce Kenya là, incapable de se qualifier pour une phase finale de la Can et qui n’aurait joué qu’à deux Can dans son histoire est « émergent » en quoi? C’est une équipe très faible, loin du niveau du Gabon, de la Guinée-Équatoriale, des Commores, etc…
C’est une équipe de la 3ème zone, loin des cadors du continent.
Mais cette équipe du Kenya a eu plus d’occasions de buts que nous en Ouganda. Il leur juste manqué de l’adresse dans la finition sinon ils auraient marqué au moins 3 buts.
Vous parlez votre jargon et moi le mien. Je ne sais pas de quelle époque vous venez, mais il serait temps de revenir dans le présent et de penser à l’avenir. Manifestement, vous n’êtes pas un allié du progrès. Pour votre information, le Kenya avance à son rythme. Et soit dit en passant, il n’est pas nécessaire de déverser votre « minalmi » ici. On pourrait croire que, de temps en temps, vous manquez d’imagination ou d’inspiration. De grâce, lorsque vous ne connaissez pas la personne derrière le clavier, évitez ce ton péjoratif et dénué de sens. Apprenez à lire entre les lignes avant de maltraiter votre clavier. La preuve : vous faites allusion au « biyaisme », qui n’a rien à voir avec mon propos précédent. Je ne suis d’ailleurs pas non plus un partisan de votre « Cameroun émergent en 2035 ». Je défends l’idée d’une émergence et d’un progrès quotidien…
M. Tchato, tu peux la boucler maintenant! avec votre ami philosophe et le gourou de Tsinga, on arrivait plus à gagner les équipes plus faibles que le Kenya (Namibie, ouzbékistan….et consorts).
Il faut que la Fifa ajoute encore au moins 2 ans de suspension au pasteur de l’église de Tsinga…… hi hi hi!
Marc Brys ; 4 victoires, en moins de 6 mois comme sélectionneur..
Le philosophe, la girouette du pasteur de Tsinga; 5 petites victoires en 2 ans comme sélectionneur. Incroyable!
Que dirait on si on avait perdu?
On sait qu’on n’a pas joué le Brésil mais une équipe moyenne. Malgré tout il fallait gagner ces matchs. La manière a ete là surtout pour le premier match. Le second fut plus poussif mais on devait s’y attendre.
Pour une fois on se qualifie avant les derniers matchs et ces victoires permettent d’être plus sereins et de préparer la suite ce qui n’est pas arrivé depuis longtemps.
Pour moi le bilan est globalement positif pour le moment.