Le sujet de l’arrivée du gardien international camerounais en Côte d’ivoire a tenu en haleine les supporters des Lions Indomptables pendant tout le stage de préparation à la CAN 2024. Muette à ce sujet, les influenceurs de l’instance ont laissé penser que André Onana était dans un bras de fer contre la Fécafoot de Samuel Eto’o.
Le Président de l’institution, ainsi que tous ses dirigeants, ont laissé la nouvelle se repandre à travers les réseaux sociaux. La et il aurait fallu de peu pour qu’un incident survienne.
C’est le 15 janvier 2024 que André Onana avait rejoint la tanière des Lions Indomptables. Les péripéties du voyage ont fait qu’il arrive avec quelques heures de retard. Son jet privé ne pouvant attérrir tel que prévu à Bouaké, il a dû se poser à Yamoussoukro avant de rallier la tanière par la route.
Qu’a fait André Onana pour mériter la rancune de Samuel Eto’o et de sa Fécafoot ?
Ce jour là, des interventions fortement empreintes de manipulations ont décrié, dans tous les médias, le comportement princier du gardien international. Comment ose t-il s’amener dans la tanière le jour même où les Lions Indomptables entrent en action ? Des qualificatifs insultants lui ont été accollés. Et comme la fédération a ses analystes plantés un peu partout dans les médias traditionnels, ils ont dénoncé l’attitude arrogante du gardien international. Selon eux, il n’avait reçu aucune autorisation pour une arrivée aussi tardive.
La Fécafoot n’avait fait aucune sortie dans le but de protéger le joueur. Au contraire, ses actes avaient tendance à l’incriminer davantage.
En réalité, la Fécafoot de Samuel Eto’o avait autorisé Manchester United a garder le joueur jusqu’au 15 janvier 2024. Pour matérialiser cette autorisation, le secrétaire général de la Fécafoot, Blaise Djounang, avait envoyé, dès le 15 decembre 2023, une lettre au Directeur des Opérations de Manchester United, pour sceller l’entente.
Le reste de l’histoire n’est donc que manipulation. Samuel Eto’o et la Fécafoot avaient dès lors, mis en place une campagne pour détruire l’un des plus gros talents que le football camerounais a produit.
Le journaliste Ivan KAMWA, qui a sorti cette preuve, en est stupéfait :
Il est donc clairement établi aujourd’hui que ce dont a été victime ONANA durant cette CAN ivoirienne, n’était purement et simplement qu’une cabale dénuée de tout fondement.
La chose la plus intrigante et curieuse n’est même pas le vilipendage entretenu par ce groupuscule de personnes, mais plutôt le silence béat de la fédération. Comme le dit un fameux adage: qui ne dit mot consent. Le mutisme de la fédération sur cette affaire était clairement un signe d’approbation à tout ce qui était dit de dégradant sur son joueur.
Comment comprendre donc qu’une fédération puisse abandonner ainsi son joueur à un lynchage groupé? Comment comprendre que la fédération n’ait mot dit sur cette arrivée tardive d’André ONANA alors qu’elle savait pertinemment qu’elle a elle-même écrit à son club pour lui en donner l’autorisation ? Ce silence lâche de la fédération ne dénote-t-il pas d’une volonté inavouée de la fédération de livrer « son joueur » au tribunal et à la sentence populaires ?
Pourquoi « livrer son joueur » à la guillotine alors que la fédération détient l’élément de sa disculpabilité? Après le mensonge sur l’affaire du Qatar, voici nouveau mensonge qui vient d’être débusqué, avec pour dénominateur commun à chaque fois le mutisme de la fédération. Doit-on y comprendre que pour la fédération, André ONANA est l’homme à abattre et que tous les moyens sont bons pour le noircir aux yeux du peuple et le faire disparaitre des radars de l’équipe nationale du Cameroun ? Chacun pourra y aller de sa propre conclusion.