Si l’on voulait mettre en place une entreprise de déstabilisation et s’assurer que les Lions Indomptables ne se qualifient point pour le Mondial 2026, on se serait pris exactement de cette manière. Deux staffs différents actuellement en Angola gênent la sérénité de la sélection nationale.
Si celui nommé par le gouvernement s’arrange pour trouver des points de conciliation, les récalcitrants de Samuel Eto’o imposent la force des textes de la FIFA. Pour Samuel Eto’o et son clan, il vaut mieux avoir raison même si cela entraîne une suspension du Cameroun. Et pourquoi pas une défaite des Lions Indomptables ?
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Ce sont les joueurs en réalité qui subissent les conséquences de ce braquage. Depuis le début du stage, ils sont pris en charge par le Staff mis en place par le gouvernement. Sur le terrain, les ateliers et toute la préparation se déroulent sans encombre. Les séances vidéos sont coordonnées et professionnelles. Alioum Boukar s’occupe de la préparation des gardiens de but. Et les résultats combinés ont sauté aux yeux lors du match contre le Cabo-Verde samedi dernier.
Un président de fédé qui déstabilise ses Lions Indomptables
Sauf que selon les règlements de la FIFA, c’est la Fédération, son association-membre, qui désigne les officiels devant prendre place sur le banc de touche. Et la Fécafoot de Samuel Eto’o, par l’intermédiaire de Benoit Angbwa, qui va installer sur le banc de touche leurs hommes qui n’ont pourtant pas travaillé avec le groupe. En réalité, aucun joueur ne recevra d’ordre d’eux. Ils y sont pour les besoins des images. Pour montrer au monde entier combien Samuel Eto’o Fils a raison. Et aussi pour montrer aux forces de déstabilisation comment on peut sans peur, contester des décisions du gouvernement camerounais.
S’il y a bien une chose qui est sûre, c’est que la FIFA ne va en aucun cas suspendre le Cameroun pour ingérence. À travers la réponse offerte par message à la Fécafoot de Samuel Eto’o, l’instance affirme qu’elle aurait aimé que ce soit la fédé qui nomme le staff. Mais du même coup affirme que le décret du Président de la République et les conventions doivent être respectés. Et surtout que dans la convention du 5 février 2015 qui lie le gouvernement à la Fécafoot, le dernier article indique clairement que le contenu ne peut être considéré comme étant de l’ingérence.
Autrement dit, Samuel Eto’o et son groupe de mafieux défient les conventions signées et l’État. C’est donc clairement une entreprise de déstabilisation des Lions Indomptables.