Le conflit qui met aux prises le Minsep et la Fécafoot a atteint un niveau inquiétant. Depuis dimanche à l’hôtel Hilton, où les joueurs sont logés, le film a pris l’aspect d’un thriller. Les camps se regardent en chien de faïence. C’est que la bataille pour le contrôle de l’équipe nationale bat son plein.
La Fécafoot de Samuel Eto’o Fils tient à imposer ses idées. Mais en face, l’Etat, représenté par le ministre Narcisse Mouelle Kombi joue également son jeu. Benjamin Banlock a fait loger les joueurs à l’hôtel Hilton en plein centre-ville de Yaoundé. Ce lundi matin, la Fédération n’a pas mis à disposition le matériel d’entraînement. Les deux camps se tiennent sous le regard médusé des joueurs. Certains, à l’instar de Moumi Ngamaleu ont appelé les différentes parties à taire leurs égos pour le bien du peuple et surtout d’éloigner la politique du football.
Après l’attaquant de Dynamo Moscou, c’est Oyongo Bitolo qui a pris le relais. Il invite les parties en conflit à savoir raison garder.
Est-ce bien nécessaire cette guerre ? Parce que ceux là qui souffrent sont les acteurs donc (les joueurs). Prenez juste conscience de la gravité des choses. Si jamais il y a des mauvais résultats, on s’en prendra aux joueurs donc SVP METTEZ les joueurs en condition pour travailler et donnez de bons résultats contre le Cap-Vert et l’Angola. Que chacun mette son ego de côté. Luttez dans les bureaux, laissez nous les terrains. Notre Cameroun à tous.
Oyongo Bitolo, international camerounais sur Instagram
Jusqu’ici, la situation reste tendue. Pourtant, les Lions Indomptables effectuent leur première séance d’entraînement dès 15h30. La confusion règne.