Non le Président de la Fécafoot n’a jamais tort. Il n’avait pris que quelques semaines pour mettre fin au contrat de l’ancien équipementier, Le Coq Sportif. Samuel Eto’o avait alors mis sur pied une procédure expresse qui a porté son dévolu sur All One Sports. Mais seulement, tous les rapports allaient dans le même sens: celui d’une grosse arnaque. Cependant, personne ne peut faire de leçon à Samuel Eto’o Fils. Il est toujours dans le vrai.
Des recherches Camfoot avaient sonnées les premières salves lorsque l’on a prouvé hors de tout doute qu’il ne s’agissait pas d’une compagnie américaine. Ernest Obama avait sans coup férir, expliqué sur les ondes de Canal 2 International que les multinationales n’avaient pas de nationalité.
Des traces de la compagnie One All Sports ont alors été trouvé en Australie, en Angleterre, et en Thaïlande, sans grand portefeuille de clients. Elle avait une fois agné un mini contrat d’habillement d’une écurie automobile qu’elle brandit comme un trésor de guerre. Cependant, depuis de nombreuses années, ce contrat serait caduque.
Le choix de One All Sports par Samuel Eto’o ?
Il faut dire que Seidou Mbombo Njoya, posé sur le trône de la Fecafoot, estimait devoir sa présidence à l’implication dans le processus électoral de Samuel Eto’o. Avec raison. Dieudonné Happi, l’ancien avocat du « Pichichi », avait taillé des textes sur mesure lorsqu’il tenait ferme les maillons de la présidence de la normalisation. C’est alors un Samuel Eto’o triomphant, malgré son slogan de « le football aux footballeurs », va soutenir Seidou Njoya au détriment de Joseph-Antoine Bell, candidat lui-aussi.
Lors des premiers mois, la lune de mile est belle. Et Samuel Eto’o claironnait être bel et bien le véritable président de la Fécafoot. Il avait même obtenu de Mbombo Njoya, de récupérer le football professionnel. Le Président actuel de la Fécafoot ne pouvait être satisfait tant qu’il ne contrôlait pas les entrées et les sorties financières de l’institution. Et ce serait, selon un des très proches de Samuel Eto’o rejoint par Camfoot qui souhaite garder l’anonymat, le véritable sujet de la discorde entre les deux hommes.
La rupture entre Le Coq Sportif et la Fécafoot était aussi dictée par le fait d’effacer l’héritage de Mbombo Njoya dans le football camerounais. Et la dialectique de « il a tout fait mauvais » aussi. Une fois fait, il fallait marquer la différence. Faire ce que personne d’autre n’a tenté, avec le rêve que cela fonctionne.
Et « le pichichi découvra la lumière « !
Au départ, l’espoir était de voir, avec son arrivée à la tête de la Fécafoot, Puma, Nike, Adidas, Umbro, courir faire du business avec le « meilleur joueur de football que l’Afrique n’ait jamais connu ». Hélas! Seul le sponsor de Canon de Yaoundé, Macron, parmi les marques connues, aurait déposé un dossier de candidature. Et il était extrêmement basique. Il fallait donc tout faire pour ne pas perdre la face après avoir viré de manière aussi ostentatoire l’équipementier français.
Et les officines de l’intelligentia autour du « Pichichi » ont conçu un scheme qui s’articulait ainsi : « why not owning it? »
Entre annonces fortes, promesses non tenues et risques de poursuites en justice, Samuel Eto’o et la Fécafoot ont choisi de se protéger au détriment de celui que l’on prétendait être le « meilleur équipementier des Lions Indomptables de tous les temps ». Sans que le contrat liant les deux partenaires n’ait jamais été dévoilé, on apprend que One All Sports ne respectait pas certaines clauses du contrat.
Le Président Samuel Eto’o avait déclaré que le contrat avecl’équipementier One All Sports avait été signé en novembre 2022. La compagnie Thaïlandaise devait verser annuellement un milliard de FCFA à la Fecafoot, fournir des équipements d’une valeur d’un million d’euros par an et offrir aux Lions Indomptables un bus VIP à la fin de la première année de contrat.
Ernest Obama informe que la Fecafoot envisage sérieusement d’ester l’équipementier en justice.