L’institution qui gère le football camerounais n’a jamais été aussi scrutée. Près de 20 mois après la victoire de Samuel Eto’o à la Présidence de la Fécafoot, des affaires se succèdent à un rythme impressionnant.
Il est clair que le Pichichi n’était pas préparé à la gouvernance, puisqu’il n’avait jamais eu aucune expérience de management. Et c’est aussi logiquement que l’on peut s’interroger sur la pertinence du slogan « le football aux footballeurs ». Vraiment ? Un ancien jour, aussi bon qu’il ait été, peut-il diriger sans préparation une fédération ? Et si on posait cette question de manière différente: un planteur de cacao, aussi bon soit-il, peut-il gérer l’entreprise qui exporte le cacao vers l’Occident ?
Samuel Eto’o dit à ses partisans, « n’ayez pas peur ».
Samuel Eto’o, qui avait beaucoup promis dans le but de se faire élire, était attendu à plusieurs niveaux. La réalité est qu’il n’a délivré aucune de ses promesses. Ses soutiens de la première heure se sentent donc enfarinés. Et ils réagissent avec brutalité pour compenser l’agression de la perversion des textes par les instances de la Fécafoot.
Les différentes sentences des tribunaux contre les décisions de Samuel Eto’o et sa fédération, placent la Fécafoot dans une position d’extrême fragilité. Et les turpitudes des scandales qu’ils ont manufacturées ont ramené le Cameroun plusieurs années en arrière.
Des pamphets de révolution de ses supporters sont distribués en cachette dans les quartiers populaires des villes du Cameroun. Au milieu de tout ce brouhaha, il a pris d’assaut ses pages de réseaux sociaux pour demander à ses supporters de se tenir prêts :