Au terme de la visite conjointe Minsep-Magil au complexe d’Olémbé ce jour, l’entreprise Magil s’est engagée à reprendre les travaux le lundi 16 janvier.
Après avoir décidé d’abandonner les travaux d’achèvement du complexe d’Olémbé, la société Magil s’est rétractée et a finalement le 9 janvier dernier, décidé de poursuivre les travaux. la date de la reprise a été fixée au lundi 16 janvier 2023. Ceci, après une bataille épistolaire entre le ministère des Sports et de l’éducation physique et la société canadienne. Le maitre d’ouvrage, dans une énième sortie épistolaire, a posé quelques conditions à Magil relatives à la reprise du chantier. « Si votre intention est de reprendre les travaux d’achèvement du Complexe sportif d’Olémbé, je vous saurai gré de bien vouloir me faire parvenir sous huitaine, la lettre d’annulation de vos précédentes correspondances avec leurs effets. » peut-on lire dans cette lettre.
Abordant la question du paiement des décomptes, Narcisse Mouelle Kombi reste ferme sur les conditions qu’il a édictées au préalable. Il s’agit entre autres, de la justification par Magil, des 42 milliards de Francs Cfa mis à leur disposition par le SGPR ; la reprise et l’achèvement des travaux de l’hôtel 5 étoiles de 70 chambres ; du lancement et de la réalisation des travaux de la phase 2 ; la proposition d’un délai de remboursement du prêt-relais de 4 milliards de Francs Cfa attribué à la société.
Par la suite le ministre se dit surpris des allégations de Magil qui déclare ne pas avoir été payé. Il explique alors que, sur les 55 milliards de Francs Cfa de budget total arrêté entre la société et la Task Force, Magil a déjà perçu 42 milliards de Francs Cfa. S’agissant du matériel de Magil supposé bloqué sous douane, le ministre s’en défend. « A ma connaissance, jusqu’à date, aucun matériel de Magil n’est bloqué sous douane, auquel cas, je vous saurais gré de m’en transmettre les références sachant que le chantier est en arret depuis la fin de la CAN, soit bientôt un an. »
Pour terminer, Narcisse Mouelle Kombi, qualifie d’ « intolérable » la distorsion entre le taux de consommation du budget et le taux d’avancement des travaux, mais aussi l’abandon du chantier. Pour l’instant, le Complexe sportif d’Olémbé n’est toujours pas livré, malgré les milliards engloutis pour sa construction. Espérons que cette fois soit la bonne.